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igee – impressions (prod : clem beat’z) lyrics

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yo yo, b.o.s’ deep, igee frère
c’est nos impressions
b.o.s’ deep yo

[couplet 1 : b.o.s’ deep]

eh yo j’m’exprime souvent en rappant, faire les bails vite sans attendre
peut-être jeune mais ma rime, j’la pose tout de suite et maintenant
seule femme fidèle, c’est marie jeanne qui tient compagnie
mais j’préfère jamais être seul plutôt qu’mal accompagné
d’vant les parents tu veux pas nier, mais l’école te c-sse la tête
pour y palier tu t’refugies dans une bouteille de five label
“elle est pas belle la vie ?” vu d’ici tout est parfait
mais notre seule ouverture d’esprit vise la télé-réalité
a 10 piges les gosses mattent des films de cul, plus disney channel
même jean-hugues n’a pas fait ses d’voirs vu l’truc qu’il a tisé la veille
on est des zombies alcoolisés, sous hydroponique
et les anciens se soucient bien d’l’av’nir d’un beau pays
de cette douce france qui nous a tant bercé, l’amour du hip-hop j’le dois à personne
j’fais l’effet cupidon, l’rap m’a transpercé
tu p-sses tes journées à sécher, plus tard t’étonnes pas si t’es à sec
ta daronne paye tes factures et j’t’-ssure qu’ça c’est l’enfer
et chaque soir tu t’fais la malle vu qu’t’as pas d’bagages scolaires
tu marches avec tes gars, toute la night vodka, pollen
et c’est pas en prenant l’tro-mé qu’tu s’ras validé par la street
dans l’rap j’serais l’dernier d’une longue lignée comme le vendredi
avec tout c’que j’ai à dire, j’me dois d’insister
le rap c’est comme le fisc, fils, j’suis venu le fister
‘trafique le chocolat comme w-lly wonka et tu l’sais
mes potes sont pas chinois mais ont bien les yeux plissés
en bref j’vis dans un monde, où les p’t-ts sont fans de chanvre
un monde où les gamines rêvent de dev’nir femmes de chambre
merde, j’raconte tout ça calmement, v’là l’récit d’la jeunesse
qui s’avère, amère comme un calmant (x2)

[refrain]

on a l’impression d’être oppressés, la pression de progresser
l’appréhension de régresser, l’obligation d’être trop pressés
eh mec ! tu vois de quoi on parle ?
j’te jure les meufs s’font toutes p-sser pour des lope-sa
c’est dur ! t’entends tout c’que l’on jacte ?
j’te jure les mecs s’font tous p-sser pour c’qu’ils n’sont pas

[couplet 2 : igee]

eh yo j’m’exprime souvent en rappant, dans c’bail j’veux tenter ma chance
pas b’soin d’être dans une rivière, pour être dans le courant
j’balance une rafale de punchlines, j’suis pas un menteur moi
comme les trois-quarts des gars criant que leur vie c’est la thug life
les gens sont pas tout l’temps en train d’se coiffer mais ils s’prennent la tête c’est sur
j’en ai marre de voir des gros riches s’écrier qu’c’est dur
c’est sûr, des soces fument du vieux teu-teu
pendant qu’des gamines font des soirées remakes de la queu-leu-leu
dans c’monde j’respecte ceux qui m’y ont mis
cette rime c’est pas la mienne mais celle du mec qui rappait avec ali
les mecs font les beaux ils m’insupportent moi j’suis un vrai artiste
cela pourraient faire carrossier à force d’rouler des mécaniques
mes écrits sont remplis d’haine, y en a qui pourraient m’en vouloir
le rap et moi c’est l’grand amour comme un puceau et son mouchoir
dans ce hip-hop j’ai du talent, j’vois qu’y’en a que ça embêtent
j’suis pas né d’la dernière pluie, moi, mais d’la dernière tempête
ok j’reprend ma respiration, j’rap trop vite pas d’limitations
j’parle, je braille, je me place dans le bail et me case dans les stars avec p-ssion
dédicace à mes sales cons, qui chillent le soir dans les bas-fonds
p’t-t wack tu veux m’clasher tu pourrais finir en cal’çon
arrêtons les sarcasmes et les flatteries sur moi-même
j’pense malgré tout qu’y a des musiques qui d’vraient finir aux toilettes
dans c’monde des gamines de treize ans disent qu’elles adorent s’faire pénétrer
j’vais t’écraser tous les orteils tu pourras vraiment prendre ton pied
j’m’en branle du blé, l’effort de paix, j’le connais pas
pas d’commérages, j’dis que des grandes vérités
c’est vérifié, plus de conn’ries dans mes écrits
et si un jour l’succés s’présente, il faudra me faire signe
j’voulais en faire 32, il m’reste deux mesures à écrire
donc j’bouche les trous comme si j’faisait un film avec katsumi

[refrain]



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