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khod breaker – ether lyrics

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ether lyrics
une couleur s’échappe
le prisme s’en est épris d’autres plus belles
la chappe empêche qu’elle ne rattrape
qu’elle ne refrappe à la porte
qu’elle ne replonge parmi les gouaches
contamine l’industrielle chromatine
s’immisce dans l’usine
attentat au cynodrome
mélodrame au royaume du monochrome
blattes et capharnaüm
que les effluves d’ammoniaque embaument
l’amerzone n’est plus de ceux qui résonnent
la colère tonne, tout n’est que fange
j’mélange les dévers+m+nts de fiel
un peu de mal éphémère, mâle et femelle
un peu de crème dans cet arc sans ciel
ce blanc sans nuage
danse l’alliage d’acier, de métal
ouverture de bal

percent leurs containers
epanchent le fruit de leur travail qui s’exagère
au fur et à mesure que coulées et fontes s’entremêlent
et se muent en une musique criminelle
symphonie accidentelle
damoiselles de parme
jouvencelles de fièvre jaune en dentelle
puisées dans mon almanach, hallelujah
pour les nouveau+nés de mon amalgame
teint chamarré
fumées chamanes
rouge incarnat
incarnation d’une essence bigarrée
tapis à carreaux
triple combustion du modèle carrée
une cadence effrénée vole en éclat
le violon casse ses cordes
violence à condition
aveuglement ou sédition
violence ou soumission
le soulèvement de tonalités
de teintes indéfinies, indéterminées
par le tenant des manettes
qui s’ingénie à vouloir manier tel un magnat
les egos+furies démunis
il pleure encore que ce n’soit qu’une goutte qui l’humilie
staphylocoque dorée brise la coque
la percée de corps
la perte d’anticorps arbore l’allure du commodore
et blesse l’organe moteur
sous l’armure qui cède face aux coups qu’il assène
là cessent les battements du cœur
la machine meurt

fantaisie, victoire
harmonie, au revoir
mélodie
mélodie d’un soir
fantaisie, victoire
harmonie, au revoir
mélodie
mélodie d’un soir

l’ocre et l’argile laissent place aux fantaisies mandarines
les champs cendrés engendrent des kaléidoscopes plus qu’arides
une goutte de liquide fou se fond dans le fioul et s’efface
mais les traces dont il honore le sol inodore restent indélébiles
humeur, tumeur aux fragrances volatiles
cavité calcaire, cancer caramel
le lichen s’étale sur les chorales de corail
le sol s’étiole, le temps s’étire
les nuances s’amassent et les gouaches sur la palette s’marient
l’impression varie
délicatement, saisie moitement et caressée sur la toile
l’œuvre se dévoile

une couleur s’échappe
le prisme s’en est épris d’autres plus belles
la chappe empêche qu’elle ne rattrape
qu’elle ne refrappe à la porte
qu’elle ne replonge parmi les gouaches
contamine l’industrielle chromatine
s’immisce dans l’usine
attentat au cynodrome
mélodrame au royaume du monochrome
blattes et capharnaüm
que les effluves d’ammoniaque embaument
l’amerzone n’est plus de ceux qui résonnent
la colère tonne
tout n’est que fange
fantaisie, victoire
harmonie, au revoir
mélodie
mélodie d’un soir

fantaisie, victoire
harmonie, au revoir
mélodie
mélodie d’un soir

fantaisie, victoire
harmonie, au revoir
mélodie
mélodie d’un soir

fantaisie, victoire
harmonie, au revoir
mélodie
mélodie d’un soir



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