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kinbour – uhaloe lyrics

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regarde les regards à mon égard, et tu t’étonnes que je m’égare
il est vrai je suis le plus sombre de mes gars
le premier fouillé quand mon ombre flegmatique dévale les gares
parait que les gens de mon faciès font des dégâts, que souvent louche est leur dégaine
qu’elle leur inspire grand dégoût
alors permettez moi ce qui devrait être un rappel perpétuel pour ces pères et tontons du social déguisement : le plus doux des parfums ne saurait cacher le plus pourri des égouts
attention attention je suis fruit de métissage donc je ne généralise point et reste sage
question d’culture d’lucidité
mais surement pas d’histoire
car votre arrivée sur nos terres a laissé depuis lors un certain goût d’acidité me demandent de vous transmettre mes frères noirs
vous qui nous traitiez d’animaux en nous frappant avec animosité ironie du sort ou sarcasme de piètre qualité que l’on aurait jamais voulu voir ?
certains hommes se disent civilisés
car sur plus faibles à l’arme à feu ils savent viser
l’européen est synonyme découverte, ah bon ?
des méthodes avec lesquelles ils sévissaient
il est vrai, pas de manque d’imagination
quand on traite des citoyens dans la boue, quelle terre ne se transforme pas en immonde nation ?

et ils se moquent ils se moquent de notre misère ces vicieux
mais marteler l’dos du peuple d’un pays n’a jamais poussé ses rouages à se visser

puis dans l’entre deux guerres débarquent des poètes d’un nouveau genre délicieux
des plumes semblant toutes droit tombées des anges et des cieux
alors des hommes forts agissant sans condition et sans et si
aspirant à la grandeur belle et sensible, tirèrent de leurs arcs cent flèches et touchèrent cent cibles
car la plume est plus forte que l’épée je voue allégeance à césaire et non césar
car je ne suis pas pour les guerres mais pour les arts
pour les plumes lourdes de sens mais légères tel le lézard qui se faufile dans sa dune
j’espère pour les miens des descendants de racistes par milliers qui les adulent
mais longue est encore la route alors que je commence ma vie d’adulte
je vois la montée de l’extrême droite prête à mettre des crochets du gauche à la diversité
jeter de l’huile dans les quartiers et donner les allumettes à la cité
c’est ainsi que fonctionnent nadine et marine, pour ne pas les citer
alors je p-sse un appel à mes frères de l’adversité
il faut plus agir et moins hésiter, ressentir et moins réciter, car dans l’œil du malin les discordes dont souffre le monde ne sont que le début des festivités

et ils se moquent ils se moquent de notre misère ces vicieux
mais marteler l’dos du peuple d’un pays n’a jamais poussé ses rouages à se visser

ces képis d’merde ont pour phobie mon épiderme
demande à trayvon martin s’il a eu le temps de souffler carpe diem
leurs sourires ne sont sincères quand arrivent à la carte les diamants
que les fils de la terre mère s’usent à chercher vaillamment
l’amour du profit et l’plus grand, peu importe c’que vaille l’amant
qu’importe le chagrin pourvu qu’on ait richesse
du sang pour des rubis, voila dans quel mensonge rouge les riches naissent
le record de la cruauté apparaîtra-t-il un jour dans l’guinness ?
ou la vérité souffre-t-elle d’un autodafé du déni
quelque part j’entends encore les prêtres colons dirent : ceci est ton corps, fais en mon pain béni
tu ne seras plus libre pour les prochaines 40 décennies
et si tu as des vœux, n’imagine jamais croiser d’génie

bien ignares étaient-ils car grâce à franz jamais nous n’fanons, à leurs caprices résonne avec résistance le prénom patrice, nos ripostes de lettres sont nos uniques canons, donc jamais vous ne connaîtrez l’armistice



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