lalcko – le cœur (version originale) lyrics
[couplet 1]
toc, toc, pouh, pouh, pouh
sept heures du mat’, c’est les keufs
bon, j’vais m’faire embarquer sans histoires
et devant, j’vais tout nier, j’ai le cœur comme le bœuf
africains de france, un mois de sacrifices par mois
une mauvaise loi par loi, à force de pleurer des lames
ma mère s’est scarifié la joue, pays d’annie cordy, à quoi tu joues ?
le président nous b-ssine, nous noie sous les discours
même lui, l’argent le fascine, il a le cœur comme la piscine
tout l’monde à terre, il paraît que c’est la guerre
et quand mes négros arrivent
y a tellement d’cuirs noir et d’jeans bleus
qu’tu crois que c’est un ciel noir qui s’affaisse sur la mer
parmi des comptables et des artistes
et des édentés plus balafrés qu’le nouveau maillot d’paris
j’dois faire ma place, ici, j’ai confiance
j’ai le cœur comme le pacifique nord, l’ukraine et la biélorussie
si, si, toute la ville est sous siège
ils m’voient arriver comme le sang sur la neige
[refrain]
mais, négro, quel cœur ?
mais, négro, quel meurtre ? mais, négro, tu as deux cœurs ?
tu es prêt à tout quitte à couler comme la pluie
je vois ton cœur, il est gros comme le parapluie
mais, négro, quel cœur ? (han)
mais, négro, quel meurtre ? mais, négro, tu as deux cœurs ?
tu es prêt à tout quitte à tomber comme la pluie
j’ai vu ton cœur, il est gros comme le parapluie
[couplet 2]
de retour sur le terrain, balle au pied
je mets le rap français dans une position savićević-guérin
j’suis là depuis l’époque des pulls gucci
qui allaient avec les bonnets des kangol, des h-lly hansen
l’époque où j’mettais des boucles
avec des ceintures lancel double boucle
un putain d’brûleur et tu t’la boucles, si j’réussis l’rap
j’boucle la boucle vu que le rap m’a réussi de rwanda city à ici
j’compte plus le nombre de nez d’mc sur lesquels j’me suis -ssis
veste pied de poule, grammage or sur mes doigts de poulpe
la cl-sse se copie, c’est ma grâce qu’ils m’envient
j’vois tous ces bâtards derrière mes gl-sses louis vui’
me faire p-sser pour une merde et s’en sortir vif
mais où il vit, lui ? j’étais cool, c’était l’époque d’ogc
louisville slugger, ma musique te chlappe
tu vois des flashs de smashs comme wilfried tsonga, mmmh
[refrain]
mais, négro, quel cœur ?
mais, négro, quel meurtre ? mais, négro, tu as deux cœurs ?
tu es prêt à tout quitte à couler comme la pluie
je vois ton cœur, il est gros comme le parapluie
mais, négro, quel cœur ? (han)
mais, négro, quel meurtre ? mais, négro, tu as deux cœurs ?
tu es prêt à tout quitte à tomber comme la pluie
j’ai vu ton cœur, il est gros comme le parapluie
[couplet 3]
on n’a plus mal, nous, c’est la malaisie
on t’a tout donné, t’as cru que j’étais fini ?
au point de partager des bénédictions à mes ennemis
comme un pape, maintenant, tu viens pleurer chez moi
dire que tu manges as-p, t’as le cœur comme la papouasie
j’ai failli couler, moi, j’ai compris
plus jeune, j’ai raté d’moisir en prison au pays
là où mes potes réfléchissaient à en avoir le tournis
le boule d’un autre mec qui recrache de l’œuf pourri
tu finis par sourire à des souris
les autres détenus te plantent à la fourchette
en te disant : “p’t-t frère, réveille-toi, tu es bête”
c’est un genre de cavale qui m’a mené jusqu’ici
quand j’y pense, j’ai le cœur comme la tête
maintenant que j’ai soif de conquête et de savoir
ma vie, c’est l’histoire d’un noir au quartier
c’est l’histoire des noirs : famines, trahisons et racket
jean-pierre seck a dû l’sentir dans mes premières maquettes
on a des forces de gorilles et des têtes froides comme polo
j’guette mon heure, barquette de frites, barquette de viande
alors que mon album se marquette, le business a cuit
j’représente le rap de la france dure
où chaque billet convoité peut occasionner un crime
[refrain]
mais, négro, quel cœur ?
mais, négro, quel meurtre ? mais, négro, tu as deux cœurs ?
tu es prêt à tout quitte à couler comme la pluie
je vois ton cœur, il est gros comme le parapluie
mais, négro, quel cœur ? (han)
mais, négro, quel meurtre ? mais, négro, tu as deux cœurs ?
tu es prêt à tout quitte à tomber comme la pluie
j’ai vu ton cœur, il est gros comme le parapluie
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