le green shirt – garden party lyrics
“olah… mec, i’fait une chaleur ici!
– c’est clair…
– wallah!”
woaw poto t’as vu le thermomètre?
j’ai le front qui dégouline à plus savoir quoi mettre!
comme une envie de cool down, violente et radicale
viens on creuse une piscine, on fait genre c’est normal
calés, calés, sur des transats blancs nacrés
de jolis spécimens viendront nous accoster
juste parce qu’on est trop frais, on est des mecs pas cons
si tu cherches une soirée on va t’ouvrir notre maison
un rêve de boom américaine avec de belles américains
un peu de petits fours, du vin rosé, on s’donne la peine
de faire un truc qui tourne, que les voisines se ramènent
que la clique bouge softly sur ce barbecue funky d-mn!
du rap privé, du rap de garden party
dans le film tu t’ramènes, tu t’incrustes trop easy
aviators sur le nez, t-shirt blanc, gourmette kéké
ton entrée fait l’effet d’une bombe de déo bon marché
tout l’monde s’en tape, ça sent la salade de riz
des gos, des gars se mettent à l’aise avec des olive-martinis
c’est comme une putain d’coloc, avec un jardin trop grand
avec des locataires qui savent voir les choses en grand…
putain d’phase, celle là j’l’ai bien travaillée
je crois qu’le vin blanc-glaçons commence à m’entamer
je glisse doucement me détendre sur les serviettes
on an old school beat mon pote fait sauter les crevettes!
plancha de ouf, épices et misses pas difficiles
c’est pas une soirée cool, c’est un clip un peu débile
mais sincèrement poto, t’es attaqué et moi aussi
on s’en bat grave les steacks de faire une cliché party
le groove du hip-hop mix que crache le p.a
me fait un peu penser aux films érotiques sur arte
grosse ambiance, danse interdite aux moins de 18
un cercle de raggam-ffin se forme sur la piste
et personne sait danser, le niveau est super bas
a l’inverse du grammage de c-cktails dans chacun de nos bras
padam, padam, ça y est j’ai les pieds qui s’enflamme
10 secondes sur le dancefloor, je suis jean-claude van damme
ca rigole, ça rigole à s’en tenir le ventre au sol
je vais peut-être faire une pause sur ce mélange espagnol
pendant qu’le tabasco me brûle la langue, deux autres s’entremêlent
putain c’est quand mon tour, moi aussi j’veux rouler des pelles!
“oh my funky garden, funky garden
oh my funky garden, funky garden
my garden party is so fat
baby, baby”
beauty beauty girl, donne moi un big free hug
maintenant on est copains mais tout à l’heure j’te mets trop thug
j’me sens cramé, cramé, comme ces merguez bon marché
la tête dans la mayo je trouve un pote rôti mais
deuxième partie de soirée s’entame tout juste, buste tendu
chemise d’hawaï trouvée où je sais plus, je bouscule
des invités pour choper trois coupes de mousseux
pour l’ego, la fête, ma réussite j’en bois deux
la troisième c’est pour le sol, “oups ça colle aux pompes sérieux!”
et qui a rempli mon salon de fumée bleue?
il est certainement temps que je prenne du bon temps lazy
du côté feu de camps où nos convives refont la vie
ca chante, ça parle, ça gueule sur tous les sujets bateaux
mais qu’est-ce que c’est bon de vivre l’instant sciences-po
où chacun fait sa lumière après l’ultime gorgée de bière
qui sépare l’homme de raison des proverbes de mon grand-père
“eh mec… elle m’a trop gué-lar, elle m’a trop tej… j’sais trop pas quoi faire maintenant
– ah ouais mec… j’suis… j’suis désolé là… j’peux t’resservir un verre s’tu veux?
– ouais…”
la pause prise à l’écart du gros son j’trace dans la m-sse j’trouve mon pote baptou en mode grosse race cl-sse
le gars danse grave groovy, caleçon baissé sur la terr-sse
j’le ram-sse la main dans l’sac avant qu’ça agaçe (yeah)
je sens l’alcool monter, mais je garde le trôle-con
finir à cette heure ci? jamais d’la vie, les potos montent le son
j’ai comme envie de sono qui titillerait le quartier
on va faire gueuler l’aut’ con avec sa montre cartier!
jeunes et décidés on sort les meubles dans le jardin
chiller, chiller, chiller, chiller jusqu’au p’tit matin
petit regard aux alentours, je vois que tout se p-sse bien
peut-être un léger doute sur la double paire de seins
qui gracieuses dans la piscine font les girls trop faciles
j’voudrais pas qu’mon mini summer break parte en vrille
mais pas d’souci les gars sont gentleman (ha!) normal
les potes au cl-ssy green shirt sont pas des mecs b-n-ls
putain c’est presque badant, que de mon proj’ter comme ça mec
entre une chaude fête urbaine et une maison pleine de buds secs
j’voudrais qu’tout ça ne reste pas qu’un rap de fantasm
et pense te convier sous peu, sous peine de sarcasm
si le plan t’as séduit tu es le bienvenu chez moi (bless!)
je te donne rendez-vous toi qui connait la bonne adresse
dans ma d-mn big house: p-a-i-l-h-e-s
en guise de dress code, des t-shirts verts dans les caisses
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