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maestronautes – interlune lyrics

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[verse 1: biliwald]
à peine réveillé l’éternel débat se poursuit
je pourrais sommeiller mais je me lève sans trop savoir pour qui
ces jours-ci, ouais des questions j’en ai pour dix
f-ck that bullsh-t tous ces dilemmes m’étourdissent

tout faire pour innover ou suivre la tradition
tracer son trajet ou vivre sous une triste addiction
partager un fou rire ou croire en ce que les fous disent?
les rumeurs fourmillent pendant que j’écoute les fugees

incapable de soutenir la routine j’ai l’impression que pendant que la roue tourne moi je roupille
faut que je choisisse man
je ne veux pas que mon avenir se bousille ah
bro, pourquoi partir sans boussole?

j’ai choisi de dessiner mes idées en décibel
ma musique désuète? non je ne suis jamais déçu d’elle
je trace mon parcours céleste ouais je renais de mes cendres
j’évite les chemins de la honte je marche en recherche de sens

[verse 2: interogene]
les cris parcours ma forteresse alors prit à court sur la corde raide
ma ville de rêve, est forte et reste en place même si mon torse s’élève
le stress émerge de ma tour céleste, reste qu’un jour et le tout s’affaisse
l’écho se ferme, l’oeil clos je cerne, l’écho de l’-ssaut ce qui cause un terme

[verse 3: biliwald]
sombre pluie sur ma forteresse
sobre nuit avec forte grêle
force de rime ouais je m’efforce de vivre
à force d’écrire je deviens mon propre maître

je sens mon cœur renaître envoûté
quand le rythme se lève entouré
d’un air chantant aucun sang d’encre
je sens le sens en moi s’engouffrer

constamment en guerre je porte l’esprit libre du combattant
tu auras beau te souvenir du bon vieux temps
le rap ne sera plus jamais comme avant
si contrariant l’alerte d’urgence
nier l’évidence en le sachant
minuit moins cinq pour le climat
sur votre montre monsieur bachand?

vas y cour ta vie la course au q.i. m’étouffe
les couples unis se déchirent vite mais reste si dure à coudre

[verse 4: interogene]
(ayo) le partage d’aujourd’hui ressemble à une phase d’âge de la vie
celle de l’orage et la pluie lors de tornade de mépris
on veut tout garder pour l’autrui, le terme usage n’est pas mot dit
sur les visages on voit l’envie, le mirage que je maudit
lors du tirage des gros prix, seul l’image nous a conquis
le plumage à priori, sur les valeurs est parti prit
sur un nuage on vit nos vies, celles – ci tournent sous nos nombrils
le court-métrage des récits n’est qu’un naufrage qui nous unis
le cartable, ses ratures, l’histoire de semblables et cultures
on s’attable sur la mesure, entre fables et les coups dures
du sable dans les coutures, renouvelle parfois les coupures
sous la variable d’un ciel azur, les engelures au bas du mercure
laisse des traces et des injures, telle la glace sur le sulfure
une surface sans rainure devrait être l’esp-ce de mon futur
au lieu de la page sans reliure, qui s’entrelace sans structure
je veux l’atlas sans texture remplis de vers et de textes pures



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