mentalités sons dangereux – pantin articulé lyrics
– dady.s
yo ! la vérité c’est qu’on a pas mérité d’s’en tirer
j’le sentirai comme l’odeur des bois, ça tire attendez moi
ça tend des doigts
j’voulais dire des mains, demain l’déclin s’empare de toi
prend si tu veux boire et me d’mande pas on parle de quoi
que des pantins, si j’tente un saut
c’est l’-ssaut -ssez insolent
même en solo c’est l-ssant, non ?
dans la sono, c’est -ssommant
l’-ssonance dans des têtes en bois, détends toi
j’défends quoi ? après tant d’fois pris dans la toile
ils t’connaissent d’puis qu’t’es à poil
j’descends en rappel à travers la terre, en enfer
on t’enferme parmi un tas d’vermines
seuls eux, savent quand ça s’termine
on s’interdit des tas d’choses à force de croire aux vampires
dans leurs pires souvenirs, les ovnis font qu’ils n’ont pas vu les sous v’nir
tiens la tell, r’tiens la tutelle, c’est comme lobotomiser, autoriser
qu’on rappe à tue-tête, tout est motorisé
c’est cette ficèle qui va faire d’nous des types sans av’nir
ils ont beau s’marrer d’vant leur pc, nous contrôler ça reste à v’nir
– d.a.d
… j’sais ap en tout cas, pas moi
de mois en mois, j’vois d’moins en moins d’oseille
or, ça p-sse de mains en mains et ça c’est sans lendemain
mais on ne vit pas sans l’emploi et vois qu’t’es fait qu’de bois
on défèque sur toi et ça t’débecte
de voire qu’t’es fait comme une d’ces bête et ça c’est bête
mais possédé par la cb et obsédé, on finit tous par s’abaisser
c’est là qu’on est tous délaissés, on a des laisses
on nous laisse que des restes
et on empeste par le manque d’espèces
il nous reste le fait de tirer sur la corde, la corde au cou
on s’étouffe et tout de suite la fuite s’estompe et donc on tombe du cou
mais c’est pas tout, on est pas du tout, ton toutou
même si tu nous couds la bouche
on bougera pas d’un poil pour r’voire les choses du tout au tout
– peyen
qui est-ce qui tire les ficelles ?
j’te manipule et j’te mène
j’t’attends dans mon royaume et c’est vers moi que j’t’entraine
j’te dis que j’t’écoute et que j’t’aide
que j’-ssure ta protection
que j’te prends sous mon aile, j’t’apprends la loi du talion
j’connais l’art de la guerre et c’est moi qui t’l’enseigne
qui t’confie l’métier et surtout qui dit comment faire
j’te parle pas, moi, et non, j’préfère murmurer
te glisser un truc à l’oreille et t’laisser décider
ça t’embête quand j’déclenche ma tempête et t’entête pas
a m’tenir tête, il faut qu’tu marches aux pas
le sale boulot, c’est pas moi, c’est kaïser et tes frères
a tous qui m’ont suivi sans savoir à qui ils avaient à faire
au maître des flammes qui reste tapi dans l’ombre
celui qui tire les ficelles de la face sombre de ce monde
– salo
qui est-ce qui tire les ficelles ?
comme madame soleil tirait les cartes, moi, j’n’étais pas très fidèle
souvent sur le fil à tirer sur l’cordon ombilical de ma génitrice
loin du corps médical et de mes premiers cris
ou de mes premiers pas
non, pas pour ma patrie mais pour un coup d’état
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