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monkey theorem – laboraterz lyrics

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refrain

je cherche à vivre avec mon temps
un caractère lunatique aux sentiments
et des douleurs spasmodiques au palpitant
cela disant, je ne tiendrai pas dix ans
j’écris ce qui me prend
quand l’angoisse se fait entendre par des cris stridents
couplet hurlé à la mort, d’une voix à érailler sa faux
les aiguille du conteurs de fée s’affole
j’ai quitté la cohorte aphone
depuis que j’écoute aux porte+à+faux
au fond la vie n’est qu’une métaphore
un micro deux platines posé sur l’ échafaud

couplet kasper

regarde ce corps trop grand
c’est clair qu’il ne rentrera pas dans vos cases
ces moments en décalage
pourquoi j’en compte autant ? hein ?
je vaut mieux que ça
en guise de pauvre slogan
en vrai comme sur le beat je marche à contretemps
les hauts, les bas m’en donnent mal au cœur
j’ai pas le moral en fleur
et je cueille les fruits de mes erreurs
par grappe d’aigreur
faisant le constat de l’ampleur des dégâts
je me vois la gueule en sueur
et face à mes faiblesse
je ne voit que rancœur
je suis trop deux de tens pour être à 100 à l’heure
j’ai pourtant pris un beau départ
mais dans mes choix freiné par ma lenteur
la zic est ma lanterne
foutent peurs en quarantaine
et mes dilemmes entre parenthèse
j’attend comme un connard que ça se tasse
c’est pas une technique efficace
mais c’est comme+as que sa se passe
à part moi
qui peut me comprendre
alors je me force à écrire même si le moignon tremble
j’envoie au charbon mon crâne et mes deux doigts
pour ne pas finir impuissant
comme un pénis qui ne raidit pas
adolescence passée le nez dans les ordis
chéper h24
je poussais mémé dans les orties
je veux me raisonner aujourd’hui
je fait mon possible
prenant le contre exemple
sur les potes les plus paumés de mon possee
anxieux face au pire
on ne sera jamais copain avec cette pute et sa fauscie

couplet tipa

essaim de bactéries, dérive d’épaves, de rythmes
dans les coins ép+rs+s que seul les basses dégivres
je révise mes bases, mes rimes
sur ce riff de gratte, je m’efface et sprint
sur la pointe de pas pas, je déballe mes rimes
à dépeindre mes râles dans un clash terrible
parle pas de répit, qu’un projet me tilt
qu’un lendemain doré prime
grêle de projectile en pleine tête
le pare brise dans le terre plein, conséquence logique
au micro je gémis, le serment de toucher mes rêves s’éjecte au zénith
depuis je gratte des récits ternes que les décibels décrasses
je déplie mes ailes du dixième étage sans second souffle
car un dilemne m’écrase, mes démons me soufflent
passionné t’encaisse des claques pour un dixième d’extase
alors ce soir seul, je gratte je cogite salement jcrois
que mon crâne rugit car mes fusils crachant lancent croissent
des noirceurs, elles m’occient gravement mate
je m’empale, je souris pas, musicalement je ploie
sous les ardeurs de mon imaginaire agité
ou 1000 mals générent des tourbillons de mirages divers
pacifiés en images inertes
‘y maquille ferme des archipels de maquis d’braise en un paysage d’hiver
je braille ce rap tribal a deux balles
aride sale chimères abyssalles, j’ai les batteries pleines de la mineur dans l’habitacle
amicale bien qu’à demi calme sur le callepin
je me rêve en moucheron écrasant, écrasant… écartelant la mygale

couplet ekors

traîner la cohorte de fantômes que comporte nos cordée
alpiniste du moral en dent de scie
laisse les corbeaux me border
à petit feu, suicidal tendancies
regard pesant, un baluchon d’idées mornes aux cornées
sonné à coup de poing d’interrogation, l’écume et la discorde au bord des
lèvres, trouver des réponses en une nuit, blanche j’ai rendu copie
je m ‘attend plus qu’au pire
depuis que l’enceinte accouche mes dernières utopies
pendues avec le jack ombilical dans un morceau mort né
chéper au dessus du vide seulement agrippé au bic
je disperse quelques pensées obliques
dans ce putain de panorama orthonormé, ouais
on avance vers l’inconnu à la queue leu leu frère
vu qu’ à défaut de changer le monde on ne peut que le refaire
donc on le refait encore ivre au petit square
à l’heure ou les coeur froid cherchent la chaleur tropicale
près de métro pigalle
jette une bouteilles à l’amertume, message de paix sans trop y croire
vu que la vie accélère et que mes utopies calent
laborateur j’ouvre le bec bunzen, distille mes rimes alambiqués
si mes formules se vérifient je ferais des flammes sans briquet
imbriquer des syllabes à manipuler gantés
je laisse décanter quelques sentiments éprouvés
dans le fond d’une éprouvette, fait groover
quelque blanche de blues en blouse blanche et le théorème est prouvé

refrain

je cherche à vivre avec mon temps
un caractère lunatique aux sentiments
et des douleurs spasmodiques au palpitant
cela disant, je ne tiendrai pas dix ans
j’écris ce qui me prend
quand l’angoisse se fait entendre par des cris stridents
couplet hurlé à la mort, d’une voix à érailler sa faux
les aiguille du conteurs de fée s’affole
j’ai quitté la cohorte aphone
depuis que j’écoute aux porte+à+faux
au fond la vie n’est qu’une métaphore
un micro deux platines posé sur l’ échafaud



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