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mysa – j’vais pas romancer lyrics

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[couplet 1]
j’fais pas partie des gens qui cherchent une raison pour souffrir
j’f’rai pas partie d’ces gens qui cherchent une raison pour s’ouvrir
joue pas l’sous-fifre, mais quand tu manques de sous, vivre
relève de la mission et t’conditionne sous pression sous vide
je sais qu’les temps sont durs, le diable nous tient là où les tensions durent
autour du globe regarde nos peuples en deuil, jusqu’en france endurent
regarde comment les gens sont, noyés dans l’mensonge
on m’a kidnappé ma vie et pas question qu’j’paye la rançon
tu connais bien la chanson ? on connait pas la chance
on connait pas un sens à notre présence ici donc on prône pas la france
le monde est balafré, tu veux la vérité mais t’auras pas la vraie
tout est corruption comme dans l’milieu calabre
atmosphère grise, grave comme la voix d’un trav’
grave comme la crise, graffe ses rides sur le font des braves
depuis l’temps qu’on les brave, ils veulent nous mettre à l’épreuve
tu sais pas c’qu’on éprouve, regarde nos quartiers t’auras les preuves
ouais les gars ça y est, dans l’monde entier on est la race haïe
on m’a sali, on m’-ssaille mais j’reste fier comme un m-ssaï
quand j’prends l’cro-mi j’ai comme l’impression d’prendre le maquis
qui prône mes acquis, on file n’importe qui comme un treillis kaki
mais j’suis soûlé par ma condition, j’attendrai pas koffee anan
ils veulent nous enculer, ça r’ssemble à un conflit -n-l
j’suis mis à mal, ici c’est naze, demande à ceux qui s’tirent la malle
demande à ceux qui s’file un mal de chien, demande à (ti-amen?)
demande à qui la faute, quant à la misère qui l’amène
on vit la même depuis des décennies (quand dans les tess et nie?)
tous les placés en gardav’, les clandestins en partance
ouais l’monde est gue-din comme un .44 dans un cartable
et parle pas d’partage, la vie c’est auch comme les rues d’carthagène
c’est soit t’es hard, soit embarque ta chaîne
tu t’crois au top, parce que le dernier xxx
mais la télé a pris ton cerveau alors barre ta chaîne

[refrain]
j’vais pas romancer, j’continue d’me battre et t’as pas commencé
n’importe quel homme n’en sait pas plus que ça, et c’est pas comment qu’c’est
si mon -ssonance (hé) frôle l’insolence
c’est qu’en somme on sait pourquoi ça soûle -ssez quand j’viens -ss-m-ncer
c’monde de rimes néfaste, pour tous ces hauts placés
j’ramène au présent c’qu’il s’est p-ssé, conjugué au p-ssé
j’marcherai pas au pas c’est sûr, comme mes prédécesseurs
pas question d’prêter ses seufs, on f’ra pas les pédés c’est sûr

[couplet 2]
ils ont voulu nous noyer, on a tous plongé sans tuba
voilà pourquoi dans c’pays merde nos peuples s’entubent à
et ça rigole quand on s’tire dessus pour des bricoles
un beauf cé-fran picole, shoote un frère dans une rigole
et tf1 s’y colle, dans la connerie j’te sors les icônes
comment péter l’audimat en braquant l’crédit agricole
entre pernaud et la star ac’, les refrés c-ssent la baraque
????? en tête caracole, sur ces chaînes où constamment ça racolle
les grands soûlés à l’alcool, les p’t-ts shootés à la colle
et on nous filme de près, p-ssant pour des cancres à l’école
depuis jamel on nous voyait cool, aujourd’hui l’voilier coule
et vu qu’y a pas d’écoute pour nous mec on s’en bat les couilles
mais j’ai la rage, les dents aiguisés comme un carn-ssier
rien qu’l’idée d’percer dans c’biz de merde me donne une barre d’acier
j’ai intégré leur système dans l’vice pour mieux les -ssièger
les b-ssesses j’ai arrêté l’jour où j’ai vu mes gars s’pièger
originaire de metz, j’ai vu ma jeunesse partir en couille
malheureus-m-nt fallait qu’en france je naisse
au milieu d’dents qui jaunissent, de toxicos qui vomissent
et d’mecs enragés, plein d’vice et d’bave dans les commissures
des faux truands plein d’peace d’vant les commissaires
des injustices, d’mande à patrick dils tombé pour homicide
c’qu’on fait des hommes ici ? que des moutons et rien qu’des commis
si tu t’prends pour un leader t’auras des gros missiles
j’l’arrache des (cromi c’est?) ma seule occupation
fermer sa gueule c’est aussi douloureux qu’subir l’amputation
moi j’vois qu’des putes à fond, et qu’tu sois riche ou dans les bas-fonds
??? affuté ??????

[refrain]
j’vais pas romancer, j’continue d’me battre et t’as pas commencé
n’importe quel homme n’en sait pas plus que ça, et c’est pas comment qu’c’est
si mon -ssonance (hé) frôle l’insolence
c’est qu’en somme on sait pourquoi ça soûle -ssez quand j’viens -ss-m-ncer
c’monde de rimes néfaste, pour tous ces hauts placés
j’ramène au présent c’qu’il s’est p-ssé, conjugué au p-ssé
j’marcherai pas au pas c’est sûr, comme mes prédécesseurs
pas question d’prêter ses seufs, on f’ra pas les pédés c’est sûr

[couplet 3]
j’ai vu trop peu d’hommes ???, sous prétexte qu’ils peuvent pas s’permettre
les mêmes qui gagnent leur vie chaque jour en allant s’faire mettre
des phénomènes de kermesse, qui rappent pour des billets en m-sse
dans des clips habillés en mac, maquillés en t-ss’
les dirigeants d’cette terre n’laisse aucune alternative
moi j’suis qu’un terre natif, bouge avant qu’la guerre n’s’active
tout c’qu’t’avales dans les médias c’est rien qu’du laxatif
ne vois-tu pas qu’ça tire jusqu’parc’que l’pétrole ça taxe ?
et ces bâtards s’attaquent à mes comp-rs-s, à ta race
j’dis celle des êtres humains consummés à la cataracte
mec c’est la cécité, face à l’obésité d’leur nation
c’est que d’la poudre à yeux et jamais d’vrais idées
oublie les récits des grands jours et leur faux présidents
y a pas d’pays sur cette terre, t’es qu’un babylone résident
et j’reste précis dans mes paroles, jamais hésitant
la présidence s’est ouverte et j’crains qu’il n’y est plus d’paix, sinon
que dire de plus à part qu’j’suis pessimiste, très sinistre
le vrai s’immisce dans c’monde, corrompu comme les ministres
et ça fait mal, épidémie comme la syphilis
et tragique comme savoir que nos peuples se décivilisent

[refrain]
j’vais pas romancer, j’continue d’me battre et t’as pas commencé
n’importe quel homme n’en sait pas plus que ça, et c’est pas comment qu’c’est
si mon -ssonance (hé) frôle l’insolence
c’est qu’en somme on sait pourquoi ça soûle -ssez quand j’viens -ss-m-ncer
c’monde de rimes néfaste, pour tous ces hauts placés
j’ramène au présent c’qu’il s’est p-ssé, conjugué au p-ssé
j’marcherai pas au pas c’est sûr, comme mes prédécesseurs
pas question d’prêter ses seufs, on f’ra pas les pédés c’est sûr



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