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mysa – le blues de la street lyrics

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[couplet 1]

je m’étais prédis certaines choses
j’aurais souhaité que tout ça ne se p-sse pas
la bac arrive, on rentre à la casbah
les grands discours, la politique, les messes b-sses
a part à bezbar, j’ai l’impression de vivre dans l’esp-ce
j’suis pas à plaindre mais j’suis pas à ma place
tellement de froid, pour des fennecs et des lions de l’atlas
on se fait du mal à regarder la réalité en face
a trop côtoyer la misère car elle habitait en face
on p-sse nos journées, à se regarder dans le blanc des yeux
dans les rues de metz, dur de distinguer le bleu des cieux
on est flingués par la routine, déchirés sur la rétine
à force de voir notre avenir, à se demander : “quelle heure est-il ?”
on est tous malades mais on refuse de l’avouer
on est tous noyés dans le système mais on refuse la bouée
je parle pour la jeunesse de toulouse à strasbourg
on nous a rendu fous, t’étonnes pas si des fois ça se bourre
pourtant loin d’être les plus mauvais, on a du innover
ouais comment vivre dans un pays riche quand y a plus de love
et jen’ai pas compris la répart-tion des biens
si la vie est une musique, y a plus de noirs sur la part-tion
j’suis pas là pour me plaindre
j’ai plein de potes, quelques fans de mon son
une famille qui me donne de l’amour, plein
j’ai la foi, même si j’ai déconné parfois
le monde est un cirque et des fois dans ma tête c’est la foire
je suis comme toi, comme tous, comme quoi
si je t’ai jugé, je m’en excuse et je te sers la main d’une bonne poigne
frangin, vas-y oublie mon premier album
aujourd’hui j’ai la rage puissance dix, un mauvais ras le bol
mais beaucoup moins vener, j’en veux qu’à une inst-tution
j’ai beaucoup trop dis de conneries quand ma vie n’était qu’illusion
envie d’exister, de faire raisonner sa voix
tu peux même dire n’imp’ avec un maximum de savoir
j’ai oublié la vulgarité, vu le manque d’égalité
tu te mets à insulter la planète entière, comme t’as pas idée
on va pas se mentir, je veux pas la place du nanti
je veux juste qu’on reconnaisse notre ent-té, notre ident-té, à l’identique
trop marre d’être -ssimilé à des bandits
que le vigile attende que ça sonne quand tu p-sses le portique
trop marre de pousser dans les orties
d’être surveiller sur mon phone, dans mon quartier, dans ma ville et sur l’ordi
on me dit tu as un talent de fou, mais je parle de moi
en parlant de vous, le rap ça paye pas
et puis demain j’ai rendez vous à l’anpe, ils veulent m’apprendre à faire un cv
je le fais mieux qu’eux, j’ai trop postulé et je leur apprends à faire un cd
c’est cheum d’avoir un don qui sert à rien
ma vie c’est une journée sans fin, un mauvais scénario
j’aurais dû, pour m’en sortir jouer la grosse pourriture
comme bill gates, quand tu veux ta part de gâteau, je finis le cake
mais c’est pas dans mes gènes et pardon mais j’aime
être critique sur ma vie et de me délivrer de mes chaînes
c’est ma seule liberté, la liberté de penser
et je reste un citoyen du monde, à défaut d’être français

[refrain]

j’ai le blues de la street
cette chanson est l’épouse de la brique
c’est l’orage et on nous pousse de l’abri
on porte les stigmates, l’étique, d’une vie énigmatique
tous plongés dans un même gouffre
même pour les ennemis de ma clique, c’est
une espèce de chanson chaque année mal remixée
un traumatisme pour nous et on s’en est mal remis t’sais
à la vingtaine, saoulés, on devient tous vieux à ce rythme
malgré nos apparences, on a le blues de la street (blues de la street)

[couplet 2]

j’écris des couplets comme je respire
de moins en moins car j’étouffe
devant le diable et ses sbires, j’suis victime de leur nessbi
j’ai p-ssé le cap des 25 piges en pensant au rmi
joyeux anniversaire, le gâteau de l’ennemi, empoisonné
pour une jeunesse qui vit en marge, cloisonnée
on t’offre la liberté de zoner et de te ruiner dans les transports
et puis ne nous demande pas comment on se porte
on rouille, alors le soir, vaut mieux se défoncer en sport
j’me demande : “comment sortir de la spirale ? de notre coma ?”
la liberté ne s’achète même plus sans bon de commande
j’sais pas quand est-ce qu’on sera déportés
de nos camps de concentration
faut demander aux politiques c’est quoi leur plan pour notre nation
enfin, on a pas le droit de parler du futur
parler du futur plan de sarkozy, ça ferait chialer les plus durs
la france se fout de nous, alors on se fout de la france
car on s’en sort en vérité que sur le coup de la chance
aujourd’hui remercie les médias de t’avoir volontairement
fait p-ssé pour un terroriste, sonné l’heure de ton enterrement social
il faut se tourner vers l’est et qu’on regarde au ciel
parce que personne ne nous sauvera à part dieu, allumons nos cierges
on a tous reçu les signes avant-coureurs de la fin
c’est dur de voir tous ces gens mourir de douleur, de la faim
tu douterais deux secondes de ma sincérité ?
check le mot illuminati et tu retrouveras toute la vérité
tu sais quand je parlais on me disait : “tu dis que des conneries !”
comment se fait-il qu’aujourd’hui, ces conneries ne vous font plus golri ?
tu crois que je me c-sse la tête toute la journée ?
la tarte je l’ai pris il y a longtemps
j’ai pas peur, j’suis pas venu faire du rap pour faire le rappeur
j’en ai honte parfois
j’aurais déjà voulu être marié, avoir des mômes et concrétiser ma foi
j’ai les mêmes problèmes que ce monde et les yeux écarquillés
j’ai plus envie d’arnaquer les gens, donc je ne me fais pas de billets
je sais que le crime paie, surtout en enfer
quand tu ram-sses un maximum de gent-ar, n’oublie surtout pas l’envers du décor
c’est continuer sa vie sur des cordes de braise
c’est toi qui paies ici, pas les p-sseurs du port de brest
les années ont p-ssées depuis mes dernières heures de cours
les nuits ont du mal à p-sser, on peut rester des heures debout
à penser, à ress-sser les meilleurs moments
ça t’-ss-ssine et t’en reviens à penser au gouvernement
c’est la spirale, le cercle, le bateau coule et l’amiral le sait
enfin le monde part en couille et la morale aussi
l’inspiration ne vient pas du vécu
mais simplement de ce que la société et ses médias véhiculent
j’ai pas voulu croire en leurs conneries
j’ai séché les cours et les films du soir
j’ai opté pour la philosophie du square
et je t’avoue que c’est pas la meilleure
mais on était loin d’être les pires, pas trop rêveur
on construit pas d’empire avec des pierres, certes
j’ai jamais aspiré à faire partie de la jet set
mon rap est l’ennemi public, j’atteindrais peut être pas les 27
on me dit mysa, tu vois trop loin, t’as un cou de girafe
mais non j’ai le blues de la street comme kool g rap

[refrain]



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