népal - abra (10 bands freestyle) lyrics
[intro]
wake up, wake up, wake up
wake up, wake up, wake up
[couplet 1]
berize 6 du mat’, deux tiers des javens cherchent à s’sauver
attaque des clones aux halles, parait qu’hier une bombe a failli sauter
dégueulis d’coolo-al, le futur ça sent mauvais
ton rappeur préféré qui continue d’parler en boucle de maille (money)
le seum qui gratte (un), un junkie p-sse (deux)
le sang qu’y a dans ses veines est noir comme crunchy black (trois)
un mec en dallo s’tter-fro contre une tche-bi plate
qu’avec des billets d’cinq qu’ça ferait une demi-li-sse, leur ce-vi d’salaire
grosso modo on avance ‘vec le sceau maudit
tous ces h-m-nymes qui t’rappellent qu’t’es qu’un n-body
on sais plus comment dire, la peine qu’y a dans nos chromosomes
c’est comme au zoo, la routine colle aux os, et ça devient corrosif
la copie d’une copie d’une copie d’une copie d’une copie
d’la molly, d’la money, y a plus personne dans l’c-ckpit
mes pensées j’les vi-ser, étrange est l’périmètre
moi ? j’me renferme et j’hiberne, c’est l’enfer et j’m’y plais
[pont]
6 du mat’, 7 du mat’, 8 du mat’
faire le cyborg on s’y habitue mal
dur de briller collé à un bitume mat
d’abord c’est la piqûre man, puis tu remarques (quoi ?)
6 du mat’, 7 du mat’, 8 du mat’
faire le cyborg on s’y habitue mal
dur de briller collé à un bitume mat
haa… attends attends…
[couplet 2]
le rap ça m’sert à rien à part c-sser des prods, et cace-ded mes potes
si j’continue d’manger des grecs j’pourrais bientôt plus p-sser les portes
j’mets les formes, en fournissant peu d’efforts
un sceptique dira “c’est l’époque” manque plus qu’j’leur fais les poches
j’dors comme abra, -ssis j’me téléporte
leur vision du son est très conne, leurs rimes se télescopent
get it télescope, get it c’est l’école
get it téléphone, allô ?! allô ?! nan mais allô ?! go c’est les soldes
guette ce gosse qui a encore l’âge des sorties en slip arena
on l’paye le smic pour crier “artena”, la trame est naze
une verte qui p-sse les mailles d’une usine areva
chez eux c’est pas l’éclate, quand j’irai à tokyo gros j’mettrai pas les masques
le gosse d’à té-co monte une start-up, f-ck la gloire pour un quart d’heure
s’en bat la race d’gérer des minchs au starbuck
moins d’expression qu’les daft punk, les deux vont job
l’un pour remplacer steve jobs, l’autre parfumer des starter
j’suis pas big meech, ni larry hoover
top dog undercover, golf à gary cooper
rap à couvert comme ouvreur, big up les bougs, les bookers
quoi d’autre ? check, les planètes s’alignent toutes seules
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