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octobre rouge - le reflet sans l'ossature lyrics

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[couplet 1: logan]
avant d’mourir, chaque nuit j’m’animais pour qu’chaque surface y passe
xxx fallait qu’j’puisse poser mes lettres épaisses
j’avais l’don qu’certains ont de faire d’leur nom une fresque
avec comme seul son qui tue, des billes dans une bombe
un beau spray, un bel esp#ce, en express et en quelques traits
j’faisais une œuvre d’art d’un mur dégueulasse
ma tâche, c’était l’graff que j’produisais à l’arrache
à la hâte, sans qu’on m’halte, sinon vite, fallait calte
vingt#quatre sur sept, j’étais l’homme porteur de couleurs
celui que babylone aime traiter d’pollueur
faut dire qu’sans faire les beaux#arts, j’en ai baisé des usines
dans mon coin mon pseudonyme sonne comme l’air d’un hymne
depuis le jour du drame, le casque sur les oreilles
le long des rails, boum, j’me faisais buter par un tram

[interlude: voodoo]
au matin, sur les rails gît une bombe aérosol dans une flaque de sang

[couplet 2: nikkfurie]
je glisse sur un rail et mon badge tombe à terre
tu peux y lire “laveur de trains à la comatec”
près du badge, un aérosol, une bombe
et du sang sec que forme une mare et au sol, une tombe
par curiosité, j’m’essaye à c’qu’ils appellent de l’art
à peine j’appuie, ma main me guide, dessine ma paire de nike
c’que j’vis c’est un thriller avec une krylon
j’sais même pas écrire, pourtant j’dessine une crinière sur un griffon
un kangol, une visière xxx un trident
j’ai hérité du talent du sang qu’a versé c’bidon
j’aime l’air de la gare et la sphère dans ce cylindre
l’art et l’nerf de la guerre font que j’suis bilingue
j’parle, j’parle en langage graff
j’vais m’en servir parce que de maille j’suis en manque grave
pour arriver à mes fins, j’peindrais même sur toile
c’que tu veux, ton chien, ta meuf, ou ton mec à poil

[interlude: voodoo]
dès qu’l’argent entre en jeu, un manager véreux s’pointe

[couplet 3: grain 2 caf]
j’suis l’agent artistique, j’fais d’l’argent statistique
un art qui passe des murs publics aux devantures métalliques
aux couvertures périodiques, est un placement sûr
pas d’aventure pour mon fric
j’aime ces toiles, ces graffs, b#boy à poil
il m’change des authentiques
qui m’traitent de fils de pute pour leurs questions d’éthique
ma profession, petit, c’est la progression
passer du gribouillis des stations à l’exposition
j’gratte le gratin qui connaît rien sur l’graff le matin
surfe sur l’net à seize heures et l’soir, devient connaisseur
ceux qu’engueulent leur gardienne “y a un tag dans l’ascenseur”
ils sont tous là pour l’expo, les ventes explosent
à la fin d’cette soirée, j’t’assure, qu’t’es un ex#pauvre
les toiles s’vendent comme des petits pains
les enchères montent, mes hôtes s’battent pour mettre leur chèque dans ma main
quand les plombs sautent soudain

[interlude: voodoo]
entrée en scène de la vengeance, faites péter les applaudiss#m#nts

[couplet 4: hi#tekk]
les lumières se rallument
unanimes, les néons s’illuminent
et là, la stupeur se lit sur les visages livides, blêmes et pâles
des gens qui dans la salle se tétanisent, flippent, crèvent et clamsent
ici la panique se propage au pas, pesant
qu’ça t’plaise ou pas, la vengeance s’immisce, pèse et plane
nique ces amateurs d’art qui s’étranglent et tremblent de peur
le prix se paye, pris de spasmes les tableaux p#ssent le sang
des ombres spectrales, de la cendre se projette dans la salle
sur les murs de la pièce et s’étale
une à une les peintures saignent et s’animent, c’est surnaturel
pire qu’une hallu sans champ’ hallucinogènes à la halloween
inhale xxx barbare, sanglant, la peinture prend vie et s’mange en bandant
sales caves, moi on m’maque pas, j’vous baise tous
au final c’n’est qu’une pièce pleine de cadavres exsangues mais
c’est ma plus belle œuvre
il reste un seul survivant, c’est l’pit, comme dans tous les bons films
on n’tue pas un animal de compagnie c’est trop cruel
pute, c’est un triste mois d’octobre rouge

[refrain (#2)]
y a les artistes, ceux qui subissent les fractures
et y a les factices, ceux qu’encaissent les factures
et à tous ceux qui ont l’reflet mais qui ont pas l’ossature
et à ceux qui pompent, j’irai cracher sur vos tombes

[outro]
t’as quelque chose de bien, là en ce moment?
ouais, j’ai d’la bonne herbe
et y a moyen d’avoir, genre, j’sais pas, quarante feuilles, un truc comme ça?
ouais, tiens
merci
ah mais y a qu’trois billets, ça fait soixante. il manque un euro là
ah ouais mais… j’ai pas les un euro
mais quarante feuilles c’est… bon voilà, amène un euro la prochaine fois quoi
t’es vraiment une pince



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