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omry – punching ball lyrics

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[omry]
j’enfile les gants et me défoule comme à la salle de sport
un style élégant qui rend fou pas besoin de faire d’effort
si on me ferme les portes, je les enfonce au bulldozer
gamberge plus de deux heures pour gagner plus d’oseille
j’ai plus l’sommeil, trop de soucis et puis nique sa mère
je crache toute ma haine, là on remixe à mort

wesh couz’ c’est paris-nord ici pas la west-coast
laisse je suis pas d’humeur pour écouter tes balades d’escroc
à quoi tu joues, au thug ? ton label c’est pas death row
mais ferme ta gueule ou t’es dead gros, si tu testes trop
je suis pas un gangster j’ai pas d’hommage sur un grand store
les jeunes se portent mal
carrément à voir comment les grands s’taisent
à cran, je perds, mon calme, la peur me gagne avant que j’jette, gare au mauvais conseil, y’a pas de bouton cancel
c’est comme ça que je nique le beat
j’épuise trop de bics
je veux vivre sous les tropiques
pour l’instant je me bute à la nicotine

c’est pas fini
je plante des buts comme bafétimbi gomis
pour que ma famille connaisse le luxe, une parfaite vie de riche
trop de prise de risque, on cherche à écrire sa propre story
dans des p-rnos qui [?] avec une prof torride
regarde je suis plein de tuerie, je fais concurrence aux amériques
avec ou sans monnaie je reste un guerrier comme touré samory
18ème c’est là où on vit, avec le bizz’ en harmonie
beaucoup traine tard la nuit
quand d’autres s’endorment avec une arme au lit
c’est pas joli
mais la rue ça sent pas bon comme palmolive
trop de parodies
ouais ils nous jugent eux qui connaissent pas nos i-ves
on se débrouille pas trop mal et si ça plaît pas à tout le monde
je m’en bas les couilles dans quelques mois tu m’appelleras patron man

ok pour la paix, mais pas pour faire la pet-te lopette
si on doit faire la guerre on le fait, t’sais ici on a plus de repères
on a vu la vie de nos pères, grandit le vice nous pèse
si c’est ici notre peine, l’obsession c’est vivre autre part
on veut notre part
tente notre chance
p-sse notre vie au poste
on veut juste survivre avant que l’état nous vide nos poches
car lui plaire c’est dur, je suis pas poète comme léopold sédar
je vois que mes potes s’égarent
j’milite pour redonner un peu d’espoir en milieu carcéral
car c’est dur depuis qui y’a plus d’esp-ce
la vie c’est pile ou face
comme un go-fast qui part depuis l’espagne
j’ai mille phrases pour redonner du courage au sénégal
ils veulent blesser mes gars
mon rêve, soudés
pas question de baisser les bras
ils peuvent célébrer leurs euros ou leurs dollars
moi je leur témoigne l’envie de tout remettre à zéro
après on redémarre

ouais on redémarre et s’ils veulent pas c’est bien dommage
on va sortir les pompes et continuer à jouer aux bads-man
le ghetto c’est pas gotham, y’a pas de bat-man
juste la lice-po et c’est le quota
qui fait qu’au fond tout se p-sse mal
on veut les fafs ; la maille quitte à la prendre de force
on est des forcenés, normal qu’après on f-ck le maire
c’est sans gommettes
je crache des vérités comme un mec qui sent qu’il meure
ouais je change d’humeur
j’t’écris un texte vénère en moins d’une heure
un moindre mal, à malcolm il faut au moins lui rendre hommage
au moins je témoigne
quand d’autre se cache comme un chien durant l’orage
car on est suspect pas net, même si on n’en a pas l’air
il paraît que mon son est bon comme du chichon népalais
n’est pas l’air étonné si je ballais mon palier
je peux pas le nier
très peu sont ceux qui m’ont épaulé
l’amour se tarit, la haine développe ses talents
l’argent est parti donc chaque jour c’est taillance
je prends mon mal en patience putain j’ai pas de chance
nan nan nan …

attends
ok

hey, hey
je prends mon mal en patience trop d’offenses ça a pas de sens
métiser cette france, pire, qu’elle finisse en bain de sang
certaines comme jackson se blanchissent en deviennent folles
le cercle du vice, seul s’actionne
faut leur dire qu’elles deviennent cheum
je cherche un moment calme, la rage me-me-me gagne
faut que je me-me-me pose
poste pour faire mon-mon-mon cash
je débarque sans concessions
complice il n’en est pas question
ce que fait la france en afrique
mais donc qu’en sait-on ?
ici on pète les plombs
j’entends trop dire la quête c’est bon
ça rapporte gros
mais tu peux tout perdre en quelques secondes
l’échec se compte, plus sur les doigts d’une main
quand je vois l’état du monde
je comprends pourquoi on a plus rien d’humain
on donne des leçons, mais au fond on pleure tous à la fin
du moins pour ça que j’attends plus rien
juste que ma famille soit fière de moi
on peut rêver, mais pas deviner de quoi demain sera fait
roule un putain de trois feuilles
la vérité ce sera loin d’être fun
on a des peines et fermes, nos actes ne font pas le plus bel effet
on peut rien y faire on veut juste aider pères et mères
marre des carrières d’intérimaire, des faits criminels
on veut tenir les reines, être libre choisir son propre itinéraire
j’épuise les rimes comme les raps de cli-cli à [?]
je veux réussir, mais sans finir comme mikey rourke

finis les temps des mitterands
moi sarkozy je lui nique ses ren’ps
qu’il me supplie ou qu’il rampe
il me fera pas taire même si ça lui démange
je me fais pas d’illusion
la prison c’est le mieux qu’ils veulent m’offrir
trop d’allusions racistes me font agir en sorte qu’ils veulent me fuir
j’ai peur mon frère
à la rue trop on s’adapte
trop on s’attache
à des détails qui créent de grosses attaques
l’enfance s’adapte, gros on s’ent-sse à attendre notre part
les saisons p-ssent et toujours autant couz’ ça se barre
aujourd’hui ça va, ça fume des splifs et puis ça se bat
demain qu’es que ce sera ?
un de tes meilleurs amis qui nique ta femme
il y a des choses qui fâchent
comme voir les flics se croire en safari
s’ils veulent qu’on s’-ssagisse
il faudra signer un chèque de 500 000
et nan c’est pas fini
regarde j’épate les gens, je c-sse des jambes
comme biggie je veux devenir une fat légende
je suis plein d’aisance, une flamme dans une flaque de sample
je fais peur à la france je débarque avec un style plein de sens
si je suis au pied du mur, je saute par dessus même si j’ai plus d’élan
je veux plus d’argent, aller de l’avant même si ça pue le délit
ce que j’ai besoin c’est du délire, un parti qui pue le déni
ce que je vois c’est que tous délirent, pour un pull t’es nike

c’est la monnaie qui règne depuis qu’il n’y a ni roi ni reine
pour ça que tout le monde suce sarko comme [?], mathieu mireille, ouai admiré, omry à mis les pet-ts plats dans les grands
car réussir on est pas des milliers
à vouloir tous partir, on finit tous par terre
plaqué au sol pour ne pas avoir trouvé le coup parfait
dis-moi que ce n’est pas vrai
que la vie n’est pas si dar’ au darfour
j’aimerais le croire, mais rien ne change
car c’est un débat de sourd
nos rent-pas souffrent, n’ont plus de sous
leurs enfants poussent et p-ssent sur l’état
dans leur état, pensent qu’a qué-bra picsou
six pieds sous terres plus rien ne peut changer mon frère
tout ce qu’on a pu faire, quand j’aurai un gosse je saurai comment faire
mon style je l’ai étoffé, trop de choses à dire je vais étouffer
si je te hais je te fume je viens récolter tous les trophées
j’en ai trop fait, mais nos mères stressent
si on a quatre feuilles, dit toi qu’elles sont pas trè-fle
par ici ça tourne en rond comme sur des vieilles platines
nos mères fatiguent, mais aux fonds bons sur place tous patines
on rêve on bad trip, se crève pour un bakchich
quand y’a pas de sh-t, je fais la tête comme jean-pierre bacri
l’amitié me fait gole-ri, paris sent la traîtrise
mais qu’est-ce que c’est que ces conneries
pour réussir certains te crèvent fils
dans mon délire je persiste, je sais qu’on va percer
signer de gros cachets comme le contrat de van persie
faut bien que je précise je suis pas paranoïaque comme dieudo
métro-boulot-dodo, je vais pas donner ma vie pour finir clodo
j’ai pas l’humour de bedos, mais je laisse de gros impacts
ils ont les gros apparts, j’ai la fierté de rosa parks
les flics s’arment comme des f.a.r.c.s
appel de phares c’est pas une farce
à croire qu’y’a pas que le pen qu’aime pas nos faces
qu’aime pas nos phases communautaires pour laurent bouleau
une source monétaire qui te fait vivre dans boulogne
ça se prend pour le gourou du rap
mais en fait c’est que son bourreau
du coup je vois tout rouge
j’enrage que tous ces bâtards jugent mon boulot
gros c’est pana-na-name, tu te fais bana-na-ne
donc je fais la gueule, sourit moi je suis [?] comme banania
c’est bon il faut que j’arrête où je vais recevoir des lettres
car nous voir dans la merde au fond ils s’en délectent



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