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pand’or – sans titre lyrics

[couplet 1 : georgio]
j’rappe des cris d’détresse
j’sais plus quoi faire si on m’entend plus
la nuit j’roule ma bosse, j’écris des textes dans les noctambus
et j’pille des frères en attendant que mon art s’exprime
ça vient d’la rue, mes influences sont loin d’mozart, shakespeare

[couplet 2 : pand’or]
j’ai des textes plus riche que moi
avant d’voir la vie en rose
en gros dégage et loin de cette foutue liste noire
ouais j’vis de quoi ? du trafic de moi
puis j’m’abrite dans ma zik quand s’agite les sales flics renois
ils pensent que j’ai la rage parce que l’argent m’fait saliver
a vrai dire c’est pas faux, ils ont fait d’moi une canidé
aux sales idéaux, déporté à l’aise t’as des amis vrais
puis t’es à sec et y a plus personne à l’arrivée

[couplet 3 : georgio]
les sales samedis ça tise c’est sympathique à vivre
j’ai pris d’la bouteille
et pas b’soin d’alcool pour écrire chaque couplet
j’écris pour vider mon cœur bourré d’haine
pour de l’argent, tu sais pas c’qu’on pourrait faire
on a pris l’boulevard haussman pour l’eden

[refrain (x2)]
des ceaux-mor sans t-tre et sans thème, y en a des centaines
et ma santé tient en équilibre sur les textes que tes gens pillent et j’enchaîne
et j’me mets à chanter quand j’en chie et je m’enferme dans mes délires

[couplet 4 : haya one]
j’ai triché avec la vie, croyant obtenir c’que j’veux
tricher avec le vice a stimulé mon système nerveux
j’ai chanté l’art du redman à l’heure où l’ennemi se balade dans la téc’
a l’heure où mon dealer refourgue sa salade
dite à ma mère qu’j’ai tenté d’être ce fils modèle
et à ma femme qu’j’l’ai trompé dans ce miteux motel
morceau sans t-tre et sans thème, ma santé dans un cendar
pet-t homme dans les sentiers, élevé à coups d’sandale
au nom du père, du fils et des mauvais esprits, gros
p-sse-moi une feuille blanche et ma plume que je m’exprime
dans l’art et la manière de façon claire, de façon grossière
le cul dans un hall à éviter la bavure policière
un morceau sans t-tre et sans thème, du son sur les mains
l’évolution avant de partir avec un chrysanthème
je suis venu, j’ai vu, j’ai rebroussé chemin
avec mes rêves, mes ambitions que je comptais par centaine

[refrain (x2)]

[couplet 5 : pand’or]
et quand j’commence à peine à voir le bout du tunnel
mon train d’vie me fonce dessus et m’touche à la jugulaire
et à la vue du jour, j’peux plus pointer l’bout d’mon nez
ça pue l’souffre, c’est l’enfer, les autres m’étouffent, me bouffent

[couplet 6 : georgio]
j’garde le nez rouge quand c’est pas transparent dans ma cristaline
qu’est-ce qui t’arrive ? j’veux rendre fière maman mais j’suis pas guitariste
juste un p-ssionné qui jure sur la vie d’sa rime
j’connais la tise, la drogue, et quand les flics approchent
faut qu’on évite la frime
l’amour c’est mort, mon égo s’enterre à chaque rupture débile
-ssoiffé d’culture, j’bois le rhum pur des îles
et j’m’en fous de c’que le pen pense des familles arabes
y m’reste que (vendre raide ?) ouais, j’kiffe quand camélia rappe

[couplet 7: pand’or]
sentiment d’satiété parce qu’on est nourri d’illusions
j’vis dans l’anxiété d’cette société parce que sans bif tu sombres
tout p’t-t on s’est menti à vouloir dissocier les méchants des gentils
on cultive la patate dans les gencives, dans mon champ sémantique

[refrain (x4)]

- pandor lyrics

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