première ligne – forever lyrics
raper, c’est comme respirer
bannir la peur
transpirer au pire
vomir des larmes, le feu de l’enfer
le paradis, le miel
nous on vit sur terre
la lutte, l’amour
mes sos, le bon temps
la joie, la tristesse
mon gosse, mes sentiments
le mal, le bien
les faf, les consanguins
l’instrumentale, nos poings
la mélancolie, nos refrains
l’alcool, le rap nous angoisse
le matin tôt avec le café dans la t-sse
le temps qui défile
les jours qui p-ssent
et mes yeux tristes qui luttent pour la cl-sse
ça parle de la nuit, du futur
quand le manque d’oxygène se fait sentir
de cicatrices et de micro coupures
blessé dur, qu’une envie c’est de partir
c’est qu’une histoire de vague à l’âme, de blues
de survie, d’esquive et de peu de flouze
de checks, de kicks, de breaks et de déprime
de sons fades et de verres c-ssés dans la cuisine
y a pas de posture ni de parade
la vie c’est une biture avec un graphe sur la façade
j’ai peu de potes et je les aime
j’ai beaucoup d’ennemis et pour eux je n’ai que de la haine
je me dois d’être là, continuer
en vrai je dois per-ra et ça doit tuer
on s’inspire du ciment, du moindre muret
dans quoi on revient cycliquement, faudra t’y habituer
des écrits, du vécu, des bites à fumer
cpl ma gueule, c’est conçu pour la durée
c’est pas simple, c’est la suite
c’est pas le moment de taper la fuite
si t’aimes les rimes fat, salement torturées
et je dois endurer, avancer, -ssurer
on sera la sur scène, c’est juré
je déterre la hache, je paye mon calumet
des carnets raturés, des scratches saturés
j’existe pour toujours comme un poison dans l’histoire
comme un tirailleur, comme un communard
ils sont des milliers, on est des milliards
c’est bizarre, ils réclament la paix, on veut la victoire
tu vois le c-tru, j’ai pas trop le choix, ça reste cru
j’écris ma vie au poste car, c’est trop tard
j’ai trop de c-ssures, je suis autre part
c’est de la pure, un do majuscule comme pochoir
c’est sans retour, pour mon cœur et mes intestins
c’est trop dur, l’univers est trop restreint
j’ai besoin d’un rien, d’une boucle, du soutien de mon groupe
d’un discours qu’on écoute sans fin
“we will be here forever
do you understand? for ever
for ever & ever, and ever & ever
we will be here forever
do you understand that?
get what i’m sayin’ : for ever”
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