programme – p.o.l.i.c.e.d.u.m.o.n.d.e.p.a.r.o.d.i.q.u.e. lyrics
[paroles de “p.o.l.i.c.e.d.u.m.o.n.d.e.p.a.r.o.d.i.q.u.e.”]
[couplet 1]
une avenue mal éclairée pleine de flaques d’huile
barrée par d’autres avenues perpendiculaires que dévalent des véhicules en tout genre
je dois les éviter, je peux pas prendre une autre route
à mon contact, les flaques d’huile produisent de la couleur bleue
et je récoltе une lettre jaunе
et mon automatique devient un fusil puis une mitraillette puis un bazooka rouge
et je suis fait comme un rat
paralysé pour cinq bonnes petites secondes de coups de poignards donnés par des clochards
jusque là affalés sur le trottoir comme des épaves
j’avance et on commence à me tirer dessus
je n’arrive pas à voir d’où ça vient
j’évite une voiture de justesse
devant un salon de coiffure on attache une vieille femme à une laisse
elle rompt sa chaîne et m’attaque
je lui envoie trois bastos
elle se transforme en elfe foireux et file droit devant
je continue en zigzaguant pour éviter les voitures et les balles
quand des commerçants sortent sur le trottoir et se moquent de moi
en fait c’est une séquence
le boulanger se tape le ventre rigole en bougeant les épaules tape dans le dos du pharmacien qui rit à son tour
le boulanger se retape le ventre et ainsi de suite
je les tue tous les deux
je n’étais pas obligé
leurs femmes viennent sur le perron pour annoncer les scores
j’avance des véhicules fusent de tous les côtés
mais maintenant il y a des tireurs embusqués à l’arrière qui envoient le bois
apparemment j’arrive au bout de quelque chose
face à moi un géant est en train de réduire salement les effectifs de police
je l’attaque au bazooka une fois deux fois trois fois
il continue à bouffer du flic et à faire comme si je n’existais pas
je réussis à m’échapper sans comprendre comment
[couplet 2]
même avenue en haut des immeubles et en sens inverse
je vois la jeune fille à sept ou huit mètres
je la vise et décharge plusieurs fois pour faire cesser le carnage
elle est intouchable
je ne peux pas changer le but de ma venue
improbable je continue
obligé
le brouillard m’empêche de voir vers quoi je vais
je saute d’un immeuble à l’autre bizarrement sans problème
c’est le désert
par+ci par+là des morceaux de puzzles de paysages de van gogh
j’entends des bruits de tonnerre qui viennent d’en+bas
la ville doit se faire raser ou quelque chose comme ça
le brouillard se dissipe et je me vois mourir
devant moi des dizaines de mecs armés entourent un autre géant tous en uniformes
avec un dessin du drapeau européen au même endroit
j’attaque avec les trois grenades
coup sur coup et après vas+y
[couplet 3]
je meurs une première fois
ressuscite en clignotant
pendant vingt secondes je peux faire ce que je veux
j’en profite pour ouvrir le feu sur le monstre
je m’aperçois que derrière tout ce cirque
j’apparais comme projeté sur un écran
je me dis que je ressemble à mon père
je meurs une deuxième fois
même topo il n’y a rien à faire
je meurs une troisième fois
avec les même images que je voyais avant
j’entends celui+là il était fort
puis tout se referme comme un kit
c’est la bonne
on pourrait essayer de me ranimer
on ne me ferait pas revenir
le miracle étant que je sois mort
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