ssolo – imago lyrics
[ssolo]
je dors chez dylan, ride sans que les parents sachent
j’arrive à coller au rythme, même lorsque la danse est lamentable
j’suis pas dans ces cadences-là, en mode “la planance, c’est quoi en soi ?”
le soleil me brûle sans me caresser, mood inadéquat quand les vacances p-ssent
je rêve de r, dehors c’est moche, flemme de plaire, je f-ck les codes
mes êtres chers ne comprennent pas ma manière de faire ce bordel soft
ma batterie chute comme mon estime de moi, même quand elle est branchée
elle s’envole tout aussi vite que les démons que j’ai tenté d’éventrer
des fois, mon aisance est démentielle, c’est vrai, y’a présence est essentielle
j’avance en laissant traîner dans le ciel des morts, des naissances et des tempêtes
des moods imposés, j’en ai des centaines, en ces temps, cette essence est rare
je fais des plans serrés dans les âmes, c’est peu plaisant, j’étais censé ride
mais m et g ont dit « barate », et merde, c’était mon kiff à moi
je veux être heureux comme tous ces imbéciles, mais meme les démons fuient ma vibe
peu importe l’image que j’ai à leurs yeux, je vais rester con si ça me va
je vais rester con si ça me va, ça me va, ça me va…
marie le sent, je suis pas heureux, je suis pas fier de moi
à qui le sang ? je suis pas de ce jeu, j’inhale quelques fois
marie le sent, je suis pas heureux, je suis pas fier de moi
à qui le sang ? je suis pas de ce jeu, j’inhale quelques fois, ah
[sae d.]
t’étonne pas si chaque soirée
je descends des bogzanes
ouais j’ai plus de problèmes existentiels que socrate
rien à faire de vos grades, ma vie et mon propre programme
j’suis dans mon élément, pas besoin d’émoluments
r.a.f si c’est mal
ce monde est rempli de gens qui ne me connaissent pas
et qui essaient de me dresser, comme le ‘sseudi j’en ai marre
rien à faire de vos grades, ma vie et mon propre programme
depuis le départ je songe au départ, reprenons depuis le depart
j’écris mon histoire comme un négro qui revient de loin, qu’ils sachent que j’ai lutté
guidé par mon chibre qui fuit dans le fion du destin et l’état de mon calumet
et qu’il soit éteint ou allumé
tous ceux qui voudront m’organiser
j’m’en bats les couilles comme si j’avais le cancer des testos je vais les emmaüs’ser
j’aimerais leur dire que j’suis plus au niveau de l’époque ou j’parlais pas sans balbutier
j’aimerais leur dire que je marche sur leur morale, comme si j’étais va-nus-pieds
déjà en avance, pourquoi me considérer comme si j’étais en p-sse de l’être ?
quelle putain d’histoire je me sens incompris comme un matheux en fac de lettres
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