taktika - au commencement lyrics
t-mo
au commencement c’était les maîtres de cérémonie
un cypher, un beatbox, sans mélodie
y’avait les graffeurs qui embellissaient les murs de l’école
et les dj qui faisaient même danser les boles
y’avait les b-boys, qui tournaient sur la tête
et quand les 4 étaient réunis c’était la fête
c’était l’époque des block partys, et des afros
sugar hill gang, prenait new york d’-ssault
de hip, de hop, de hip and to the hip hop
naissait la culture la plus influente de notre époque
yeah, c’était une révolution
la musique était en pleine évolution
on pouvait voir dj kool herc en perfo
hip hop à l’état pur live de son berceau
on écoutait the message de grand master flash
c’était bien avant que le rap, devienne une histoire de cash
refrain t-mo et b.i.c 2x
au commencement c’était le soul, un funky drum
c’était peace, love, unity and having fun
au commencement c’était le show, le real hip hop
je t’emmène début 80 dans les quartiers de new york
t-mo
au commencement c’était peace, le son était festif
au saurait cru dans star trek, tellement les fringues étaient stiff
les gens s’en foutait, enfin y’avait un son
qui les représentait, eux c’est tout ce qu’il voulait
engagé dans le propos, les gars parlaient des problèmes
dans le quartier, et des bavures de la popo
street knowledge, straight up, des beats solides
from the ghetto, ou tout à coup tout devenait possible
on respectait les principes de la zulu nation
peace, love, unity and having fun
la base, le soul, un beat de drum
parce que ça venait de la rue, c’était de la musique de bum
les gars rep leur quartier, brooklyn, bronx
quand y’a du beef on règle ça quand le mic est on
yeah, c’est la naissance du battle rap
bien avant le g-funk de dj battle cat
refrain t-mo et b.i.c 2x
au commencement c’était le soul, un funky drum
c’était peace, love, unity and having fun
au commencement c’était le show, le real hip hop
je t’emmène début 80 dans les quartiers de new york
t-mo
au commencement c’était les beats, d’afrika bambaataa
partait de zéro, à l’horizon y’avait nada
pis les gars on step up the game
sans savoir que le rap serait plus jamais le même
rakim the master un génie de la rime
kool g rap amène la rue au bout de sa mine
pendant que marly marl maîtrise le sampling
sl!ck rick nous enseigne l’art du story telling
lodi-do-di, we like the party
sur un beatbox the doug fresh ou biz markie
sur les pistes de danses, les gens se mettent à bouger
sur les hits de run dmc, ll cool j
c’est l’avènement d’une culture
et l’industrie réalise que c’est la musique du future
et tout à coup, c’est le monde qui s’ouvre
c’était bien avant l’époque, de l’auto-tune
refrain t-mo et b.i.c 2x
au commencement c’était le soul, un funky drum
c’était peace, love, unity and having fun
au commencement c’était le show, le real hip hop
je t’emmène début 80 dans les quartiers de new york
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