tryo - yakamonéyé xxv lyrics
[intro : tryo]
que faire, que faire ? oh mais, mais qu’est-ce que j’vais faire ?
que faire, que faire ? oh mais, mais qu’est-ce qu’il faut faire ?
que faire, que faire ? oh mais, mais qu’est-ce qu’on va faire ?
que faire pour court-circuiter ?
[couplet 1 : tryo & camille esteban]
que faire pour court-circuiter la conspiration ?
qui fait que, comme d’habitude, je vis au fil des saisons
filin tendu en vue que le rêve soit illusion
je les volerai bien pour de bon, vos montagnes de millions
mais bon, il y a bien ma bagnole et mon chien
le biberon du bébé, le baby-sitter qui vient demain
la bouffe, le loyer, la banque à rembourser
babylone, ma bien-aimée, c’est pour toi que je vais bosser
mais bon, il y a bien cette chose que j’ai en moi
tu ne peux pas la toucher, il y a que moi qui la vois
vision virtuelle venant des vents les plus lointains
je suis vivant et en rêvant, je vois la vie comme elle vient
[pont : tryo]
le rêve commence, le rêve commence
le rêve commence, le rêve commence
le rêve commence, le rêve commence
le rêve, rêve, commence, danse, danse, vagabond danse
[couplet 2 : tryo & camille esteban]
le rêve commence, je vole vite et bien, boum, boum
pas de volant, les virages se négocient bien
bien, voilà que maintenant, un voilier me prend
et c’est toutes voiles dans le vent que je voyage à présent
je n’ai pas vu de violence, tu as eu de la chance
je n’ai pas vu de violence, sûrement pas en france
je n’ai pas vu de violence, tu as eu de la chance
je n’ai pas vu de violence (danse, danse, vagabond danse)
je n’ai pas vu de violence, dans de voitures, de villes
et c’est en france que je poursuis mon exil
je vis, je vois, j’oublie les imbéciles
et c’est là qu’au loin j’aperçois une île
très vite, je m’approche, sur l’eau je ricoche et pof
j’atterris devant le sourire d’un mioche
dans sa main, un morceau de brioche
à côté de lui, un chien qui renifle ses poches
ici, tout est bien, beaucoup mieux qu’au cinoche
l’air qu’on respire est sain, personne ne roule en porsche
on est chez quelqu’un que je sais apprécier
il est dans mes rêves depuis des dizaines d’années
[refrain : tryo & camille esteban]
on est chez mon frère, celui qui jamais nous envie
celui qui aime la terre, l’eau, qui a les enfants pour amis
lui, il sait se taire, on écoute ce qu’il dit
car jamais, jamais, jamais de sa bouche n’apparaît le mépris
l’humour est son pet-t frère, l’amour son aîné
son nom représente la terre, il s’appelle yakamonéyé
chez yakamonéyé, nan-nan, il y a pas de monnaie
il y a pas de barbelés, nan-nan, pour t’empêcher d’entrer
il y a pas mal de mouflets chez yakamonéyé
un peu de sensei, beaucoup de liberté
mais qu’est-ce qu’on va manger, qu’est-ce qu’on va planter ?
il y a pas de quoi s’inquiéter, nan-nan, chez yakamonéyé
il y a pas de monnaie, y a plus de monnaie
y a pas de monnaie, y a plus de monnaie, y a pas de monnaie
[pont : tryo]
je rêve, j’me promène et je rêve
je rêve, j’me promène et je rêve
[couplet 3 : tryo & camille esteban]
je rêve, oui mon frère, et ça vaut tous mes mois de salaire
ma couette est le repaire où j’mène une vie pépère
j’libère le monde amer et même si j’y reste fier
j’aurais du mal à refaire tout ce qui va de travers
alors je traverse les océans pour trouver ce monde d’enfants
fonçant, fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments
j’y reste quelque temps tant que je peux y rester
et quand le réveil sonne, j’ai l’énergie pour lutter
[refrain : tryo & camille esteban]
car j’ai été chez mon frère, celui qui jamais nous envie
celui qui aime la terre, l’eau, qui a les enfants pour amis
lui, il sait se taire, on écoute ce qu’il dit
car jamais, jamais, jamais de sa bouche n’apparaît le mépris
l’humour est son pet-t frère, l’amour son aîné
son nom représente la terre, il s’appelle yakamonéyé
chez yakamonéyé, chez yakamonéyé
chez yakamonéyé, chez yakamonéyé
[? en espagnol ?]
[couplet 4 : camille esteban]
parle-moi de toi, tes récits valent de l’or
je veux surtout pas voyager du sud jusqu’au nord
fais ta vie, comme toi, j’veux cette vie de bohème
j’prendrais ma guitare, j’fais des sons et des poèmes
j’veux voir des sourires, ouais, des manos arriba
ça va balancer c’soir, on se barre chez hata
ouais, j’arrive, j’vais même rejoindre mon costa rica
on est roots, nous, besoin d’caraïbes mais pas de lilas
prie [?], ce soir on est posé
on s’refait le monde comme yakamonéyé
on s’barre de la vie, on parait peut-être utopique
toute cette politique, on d’vrait pouvoir la contredire
changer les choses, j’y crois si on y met la dose
tout seul, c’est nul, à plusieurs c’est plus drôle
l’argent rend fou, j’crois qu’c’est ça
ça les rend fourbes, ça fait mal
fais donc pas ci, fais donc ça, on nous b-ssine avec tout ça
j’marche qu’en coups, moi, j’marche pas droit
j’veux qu’des couleurs, pas de noir
la haine rend foud, qu’est-ce tu crois ?
donnons d’l’amour, c’est mieux ça
ouais, ouais
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