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tupan – ruée vers l’or lyrics

[intro]
les moutons suivent le berger
aveugle est leur confiance
la ruée vers l’or de l’homme ressemble à la transhumance

[couplet 1]
ici ça chope la crève par manque de chaleur humaine
on est tous des esclaves cautionnant les valeurs du maître
« tourne pas en rond, du nerf ! » c’est ce que te dit le système
lui qui t’as amputé d’une aile, oui je sais qui ya aucune aide
que le prochain brin de lumière demeure au fond d’un tunnel
qu’on n’aime pas voir le p-ssé partir comme ce gars qui plante une ex
c’est dur alors tu laisse
et t’es mort avant qu’tu naisses
traine la nuit, en devient lunaire
et la vie a un air funeste
ce soir, elle est funèbre ma plume
encore un bout de parcours où encore une fois de plus il a plu
le jour tu te tues au taf et quand tu vas te coucher t’es raide
et gamin, tend pas ta main sauf si c’est pour toucher tes rêves
autour tous se dérègle, devient b-n-le, nous rend la plupart insensibles
lorsqu’on di scion à leur critères, on joue de nous-même un sosie
on suit le bétail pensant être insoumis
et la vie continue et n’est bientôt qu’un souvenir

[refrain]
personne n’est responsable ou alors on l’est tous
pourquoi nous restons stables si dans ce décor on étouffe ?
bien sûr qu’on est coupable, coupable d’être p-ssif
coupable des pires coups bas, capable de renier ces racines
personne n’est responsable ou alors on l’est tous
pourquoi nous restons stables si dans ce décor on étouffe ?
bien sûr qu’on est coupable, coupable d’indifférence
coupable d’insouciances et d’une cruauté sidérante

[couplet 2]
on se ment comme on se respire à s’en éclater un poumon
pour eux, on construit leur empire quitte à en péter un boulon
au boulot, mec
tu rêves des iles
ou d’-ssoiffé tes désirs
d’un départ proche au brésil
mais ça finit au goulot, merde
t’apprivoise la frustration mais elle te mord régulièrement
tu te dis heureux, épanoui mais te demandes si tu l’es vraiment
tu perds un oncle, un pote, esquisses de faux sourires
t’habitues a s’que la vie te choques, tu fais semblant de ne pas souffrir
tu rêves de voyages un jour sur deux
bloqués par le boulot de petit chef
dans lequel, du coup, tu te prends pour dieu
t’as des envies de changement, de ne plus accepter les abus
puis tu vas t’endormir avec cette impression de déjà vu
emporté par la foule, tu suis un train de vie qu’on t’impose
t’inventes des mensonges que tu crois, échange une contrainte contre une autre
tu résumes ce râle-bol en fin de journée dans un soupir
et la vie continue et n’est bientôt qu’un souvenir

[couplet 3]
de la réussite sociale, on se cache derrière les bibelots
on se sait insatisfait, mais ne peut plus faire marche arrière à ce niveau
chaque nouveau jour, laisse son empreinte
et plus on s’habitue au règles, plus c’est rare de les enfreindre
ouais, elle nous embringue la vie
parfois, on gagne, parfois on trinque à vide
on loupe le train qu’arrive, on manque à nos paroles
oui, on est responsable d’une partie des cheveux blanc de la daronne
on sous-estime la force du temps sur nos aptitudes à se battre
affaire de peu, on se contente et qu’on s’habitue à ce cadre
a ce cap, qu’on ne choisit pas à la base
pour cinq semaines par an, avoir le loisir d’être à la plage
donc l’ami peu importe le nombre de rêves in-ssouvis
car la vie continue et n’est bientôt qu’un souvenir

[outro : sample]
un enfant terrible dans mes yeux
et le feu dans mes veines
tu riras peut-être
en lisant ma lettre
ce cri de détresse
qu’écrit un dernier mot d’amour

- tupan lyrics

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