veence hanao – kick, snare, bien… lyrics
[couplet 1]
kick, snare, bien… je m’rappelle au moins d’où j’viens
une rue, un clair de lune, je m’souviens
j’étais un chien, j’t’ai peut-être reniflé l’cul avec une meute – c’était les miens
à vouloir être les plus dingues, on avait tous les couilles en main
j’peux pas parler d’flingues, « votre garçon est si malsain »
« mais taiseux, et malin », c’est c’que diraient nos bulletins
« et ses yeux sont moins blancs depuis qu’il traîne avec un tel
et ses poings sont plein d’sang depuis qu’il traîne dans les ruelles… »
seul, j’frappais dans les murs
c’était s’créer l’armure qu’les chevaliers du zodiaque m’avaient vendue – pour une princesse, en plus
c-n-l + : « tiens, suce ! ». on draguait sous nos capuches – les secrets de l’abribus
là où les gens paumés formaient des groupes de gens qui s’étaient trouvés
où les gens paumés formaient des groupes de gens qui devaient prouver
où les gros cerveaux voulaient refaire le monde comme de gros bonnets
où les gros cerveaux voulaient refaire le monde avant d’se l’trouer
j’parle d’ados, c’est vrai. puis j’y regarde de plus près
certaines choses sont toujours vraies et c’est rare qu’ça nous effraie
toujours on s’abîme, c’est juste autrement qu’ça s’décline
nos lignes de vie sous des effrites. c’était quand qu’on était clean ?
[refrain]
on s’oublie, on s’invite…
– c’était quand qu’on était clean ?
dans les couloirs d’nos botanistes…
– c’était quand qu’on était clean ?
quand on revit nos vieux délires…
– c’était quand qu’on était clean ?
nos lignes de vie sous des effrites…
– c’était quand qu’on était clean ?
on s’oublie, on s’invite…
– ouais, parfois, bah, j’décline
dans les couloirs d’nos botanistes…
– bah parfois, ouais j’décline
quand on revit nos vieux délires…
– ça arrive que j’décline
nos lignes de vie sous des effrites…
[couplet 2]
tise, pax plein. je m’rappelle que « tout va bien »
les troupes de peter pan squattent la piste sans freins
la descente, j’dramatise, alarmiste, à peine
les braguettes à la quête de ces mistinguettes
je suis peut-être ton plan d’sauvegarde et toi mon panier d’crabes
ou alors l’futur motif pour que je m’crame le crâne
s-xuelle locomotive. sensuelle au possible
mais tes draps sont déjà crades, donc tes bras sont déjà sales
ouais, triste tableau : nous voici partis à la ch-sse dans un désert de chameaux;
pour épancher notre soif, on a essoré des rameaux
et dans la cour on a formé l’groupe à l’opposé des apôtres
pour le coup, y avait des fauves et des plantes miracles
donc des grands mirages suivis de grandes rigoles
après de grands virages suivis de grosses picoles
et puis de retours en cage, suivis du cul et de héros sans cape
j’parle d’ados, c’est vrai. puis j’y regarde de plus près
certaines choses sont toujours vraies et c’est rare qu’ça nous effraie
toujours on s’abîme, c’est juste autrement qu’ça s’décline
d’autres monstres nous animent. c’était quand qu’on était clean ?
[refrain]
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