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4 sans team – une âme sombre lyrics

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[couplet 1 – scampy]
bercé dans des besoins factices
je vise des vertus chimériques
on est tous des produits périssables
des putains d’humains saisissables
on s’entrechoque comme des silex
attendant de produire l’étincelle
la pyramide de maslow c’est l’ascenseur émotionnel

cinq années de mal-être dans ma peau
mes vices m’ont rendu marteau
j’ai mis mon cœur dans un écrin
j’écris ma vie comme l’écrivain
j’m’enfou d’avoir une bonne image
juste envie de rendre mes parents fiers
j’t’aperçois dans les nuages à chaque fois que j’vais au cimetière

problème de cœur, haine viscérale
quotidien d’un jeune étourdi
j’ai vu ton nom dans le journal
maintenant repose au paradis
combien de fois j’ai regardé le ciel demandant la force de continuer
j’ressens l’impétuosité d’une mort trop vite arrivée

quand maman va battre le cancer
elle a la force, oui j’en suis fier
les moments p-ssés avec grand-père quand il me parlait de la guerre
on s’sent con, on s’sent lâche, l’impression de se voiler la face
le jour ou je perdrais leurs traces, j’veux juste pas qu’les souvenirs s’effacent

[couplet 2 – hugo]
on regrette déjà tous le p-ssé, même le présent
sans y penser, même notre futur est bien tracé
j’vais pas parler de cœur brisé
quand des vauriens qui comme des chiens
viennent au profit comme des harpies
tout autour comme des vautours
c’est illusoire des magiciens

et puis tant pis pas d’utopie
j’te jure ce monde vaut pas le détour
déjà 16 piges le double de merde
je m’attache plus par peur de perdre
t’es comme un cierge éteint dans une chapelle en ruine
tu m’as lâché la main mais toujours tu me fascines

j’ai grandi en ton sein maintenant je suis tes lignes
monsieur papa dis moi s’il te plait qu’un jour je te retrouverai
c’est vrai j’peux pas faire de critique sur tout ces jeunes alcooliques
prochaine soirée j’te jure j’rapplique, au plus près d’être amnésique

mais cette routine est répétée
plus jamais clean toujours pété
mais on l’a pine cette société
c’est plus de l’estime c’est de la pitié
je bois je fume je sors
je bois je bois je fume je dors
on bois on fume on sors
on bois on bois on fume la mort

[couplet 3 – malco]
j’arrive j’écris au milieu de mes cendres
pendant que mes potes m’ont demandé de descendre
je fais le rebelle, pourtant je sais que j’gagne rien aux changes
et ma tête de con m’a dit de continuer dans ce sens
je fais semblant, je sais que ça parait indécent
et pourtant mon temps de réaction est toujours aussi lent
dans un train la nuit ou la solitude m’oppresse
j’encaisse chaque coup pour que cela cesse

c’est seulement quand un être cher a failli perdre la vie
que tu t’rends compte que son importance n’est pas factice
tu te sens lâche peu à peu en l’ayant laissé
et tu te perds dans cette putain de nostalgie du p-ssé
si tu me traites de bourge c’est que tu n’as rien compris
là où j’ai grandi tu ne pourrais même pas y vivre
de paris je suis parti pour avoir un avenir
dans cette ville j’ai atterri pour pouvoir me construire

il y a quelques années que nos chemins se sont séparés
toujours autant touché ça je peux te l’-ssurer
pour moi vous êtes devenu des repères
on a ces mots gravés pour moi jusqu’au cimetière

[couplet 4 – buddy]
une âme sombre un destin bruyant
une vague lente un dessin brouillon
voila comme j’vois ma vie, un enchaînement paradoxale
on coule comme un navire qui souhaite devenir modélisable

et est ce le cas j’suis schizo entre sage et torturé
entre la faim et la durée
la vie d’avant et celle d’après
un sombre héros, un son blaireau
ou un putain de sombre raté
addiction quand tu nous tiens tu nous lâche plus
comme le lien entre l’océan les nuages et la pluie

une âme sombre un destin bruyant
une vague lente un dessin brouillon
mais est ce le cas je réfléchis, je fléchis
comme la flèche qui remet en cause ma foi
quand j’y pense a chaque fois

moi et elle une crev-sse
elle voit tout ce qu’il se p-sse
en constant voilage de face
religion je veux ma place
dingue
cette façon de gérer
flingue
tout ce qu’on trouve pour s’aider

j’ai envie de crier ma rage
qui grandis et languis en moi
qui se déchire et s’étire en moi
qui zigzague et vacille en moi
dingue
cette façon de gérer
flingue
tout ce qu’on trouve pour s’aider

on laisse filer comme une fillette apeurée
avec des neurones désenfilés
troué comme un collant effilé
et curieux s’approche
se tirer une balle
se tirer une balle



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