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crizantm [crise en thèmes] – le temps se gâte lyrics

[couplet – leman]
interprète de choc, j’coupe la chique, cause l’échec de tous les waks
avec un chic à chaque fois que je tcheck le mic, ou sav
e pi mwen pa ni tchak
ici y’a pas d’lâches que des gars qu’-ssument leurs taches
alors soit pas vache, lâche le mic
va faire la manche pendant qu’je tchatche (allez, allez)
avant qu’te clash, allez mach’ ! vas-y prend l’large
ne marche pas sur nos plates bandes, cherche pas
si tu nous fâche, on te f’ra pas d’cadeaux, que dalle pour toi
couchal pour ceux qui avant me traitaient d’apprenti
maintenant c’est moi qu’apprends aux p’t-ts (mais oui)
en dèche de phases, qui tombent en flèches
j’balance toujours des rimes biens fraîches, vu qu’là où je crèche il fait auch
faut bien que ce qu’je dise accroche, alors approche
et vois comment les faux focalisent sur mon style
sirotent nos sons comme une bière à la paille
voilà comment je ravitaille ceux qui n’sont pas de taille à faire le poids
sont plus de taille, ceux sur qui plus personne ne pète la kay’

[transition – maj trafyk]
mais dites, le temps s’gâte en plein soleil de midi là !
y’aura pas d’mots doux, même la foule criera mayday
au moins dis-moi quelles sont tes chances d’éclaircir ton ciel quand j’te maudis

[refrain – maj trafyk (backs staïcky)]
le temps s’gâte, les faux s’grattent la tête
c’est toute dernière fois qu’ils tâtent le terrain d’crizantm
(qu’est-ce tu veux qu’te dise? que j’baisse la dose?)
[x4]

[transition – maj trafyk, leman, staïcky]
ah alors leman, staïcky, (tranquille?) ça fait des siècles
(ouais ça va), alors y’a quoi là ? (y’a rien, y’a rien), bah quand j’regarde le ciel, le temps s’gâte c’est ça ? ouais j’vois ça
les faux vont chialer, (ah) c’est tout c’est comme ça

[couplet – staïcky]
lève la tête, regarde le ciel se fait menaçant
j’mène à cent à l’heure la rébellion, sur les faux j’mets l’accent
l’accent tue, vu qu’y’a ça à foutre, rince-toi l’œil et look
les gars s’lancent et s’loupent dans l’rap zouk, rien dans l’slip tout dans l’look
ecoute comme mes dires t’éclatent, t’arrachent la gueule comme quand une bombe éclate
enfin disons que l’dernier qu’à test, la foule à hué bomboclat
les nazes troquent le véridique et craquent pour le design
et zonent dans “dance magasine” (yo) comme des ânes (des ânes)
d’puis des années, j’rafle les honneurs, traque les zoneurs
squatte leurs anomalies sonores, disons qu’j’les déshonore
des gens neutres, déjouent notre plan pour d’la caill-sse
ils m’parlent de rien si c’n’est d’leur vie d’palace (yo pa l-ss fè kouyon)
des gars comme ça, j’m’en p-sse (m’en l-sse), mais laisse au nom d’crizantm
j’ai composé d’quoi tous les ken, un featuring avec moi-même
les vrais c’est nous, les faux c’est vous
les rois c’est nous, les rats c’est vous (yo) qui s’ressemblent s’-ssemblent allez embr-ssez-vous

[transition 2 – maj trafyk]
il t’faudra au moins dix mois pour dire “c’est gars, sur eux j’médis” là
alors pour l’heure médite, puis c’est tout là, c-sse-toi

[couplet – maj trafyk]
la chaleur de mes intonations n’est pas preuve d’immaturité
mais de style dur à imiter et pour toi dure réalité
regarde ton ciel, le temps s’gâte pour les faux
dignes à exposer dans une foire, à calciner dans un four
si j’te fous une tête au carré, ne me traite pas de fou
a l’heure où nous vivons, l’allure ne met plus l’homme à l’air alors t’as tout faux
les gens évoluent mais le monde n’est plus c’qu’il valait, plus de valeurs
même le voleur se fait voler, j’vois des colosses s’affoler
toute cette folie, c’est p’t’être pas c’qu’il fallait pour qu’la planète reste jolie
toi faux mc, vrai ennemi reste en harmonie avec les situations coc-sses
regarde avec quelle cl-sse des gars de subst-tuent ta place devant tes cinq sens, la nature f’ra l’éloge de mon ascension
vois-tu ça pue la merde pour toi, ça fait mal bien entendu
c’est l’simple goût de la défaite qui tombe à point, mais inattendue
tout ce que tu as dit et fait subir au hip hop aujourd’hui t’est rendu
j’désosse l’inutile, pour qu’il arrête ses simagrées
tant d’gymnastique pour un résultat si maigre et
c’est comme ça souvent, le souffle de la vérité fout le camp avec le con
cas désespéré, qui t’a dit qu’j’allais coopérer
tu cours vers un cul d’sac mais qu’est-ce que tu veux faut espérer
que tu n’te retrouvas jamais face à un gars bien inspirer
pour m’éliminer, il faudrait tester mille et une manières
m’illuminer, me distraire pendant un millénaire, me traquer au millimètre carré
rendre un tueur à gage millionnaire, -n-lyser au millilitre mon millésimé
mis là pour être aimé, et cette fois pas pour mettre l’ami laid
ou m-ssacrer un -ssimilé
régulièrement je p-sse de la sérénité à la sévérité
si bien qu’j’ne voudrai pas m’avoir en face ce s’rait quand même risqué
le reflet de mon regard déterminé, me donne l’illusion qu’il fait frisquet
le temps d’vient grisâtre, que grouillent les insectes, style trafyk jaminy cricket
lève ton bras s’il fait sombre allume ton briqué
tu vois mon son est vrai et bon alors achète mon disque et …

[refrain – maj trafyk (backs staïcky)]

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