despo rutti - la rage de vaincre lyrics
[intro]
où était mon grand frère de la street ?
pour m’apprendre à couper, détailler les connexions du pilon
les codes du son, du million, en connaissant le bilan, le bilan
j’ai eu des gens autour de moi plus âgés, des street-man aguerris, tu le sens
ils m’ont beaucoup appris, je leur en suis reconnaissant
les hyènes adultes ciblent les plus isolés des lions
j’ai plus peur du nombre, j’ai appris de xxx
[refrain]
j’avais besoin qu’il m’ouvre les yeux
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
j’avais besoin qu’il tire
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
j’avais besoin qu’il m’apprenne la mesure
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
l’humiliation est la plus grande blessure
[couplet 1]
avoir un grand frère en place dans la street aurait dissuadé l’ancien de me marcher dessus
si j’avais tiré l’mercredi, j’serais mort jeudi
j’explore la terre oui #vascodegama
chez le pauvre, dur d’accrocher quand t’as pas d’griffes camarade
les complaintes sont crées par les autres, lui n’est pas comme moi
une paire de baskets par mois, trois k.o par mois
pour être jalousé par des indigènes prêts du ravin comme moi
moi aussi j’ai profité de plus faibles que moi
c’est la loi de la jungle, celle du plus fort et il y a que le vaincu qu’ça écoeure
comment faire face à mille adversaires, sans magie, seul au monde, achille ou salomon j’y pense de 6h à 5h
quand j’gagnais un combat, ils ramenaient leurs frères, leurs cousins
pas d’grand frère dans la street, obligé d’me faire tout seul
d’être surprenant, décisif, d’avoir une gauche puissante
te laisser loser comme la reprise de zizou face à leverkusen
ils t’traitent de pute oui, t’as pas trois grands frères chauds
pas d’coffre, pas d’équipe, pas d’maillots jaunes
pas d’grand frère qui a tué tellement dans la rue que les gens t’feront des courbettes même si ça fait huit piges qu’il purge, au cachot
j’ai la rage de vaincre due à la solitude, verdict ?
j’ai gagné plus de tête à tête que j’en ai perdu
j’avais le mordant comme carlos tevez
forfait quand t’es pas dedans, messi l’a fait
j’suis pas parfait, pardon, j’aide v’là les vielles !
j’suis un mauvais perdant, je hais la défaite …
la peur de la mort freine à être une légende
dans la rue, je n’ai peur de mourir que par instinct de survie
les montagnes de muscles en profiteront, hein ?
pour dominer la vue, tu dois aller trop loin
l’orgueil m’a interdit de me morfondre, j’suis calme
je n’attaque que pour me défendre
[refrain]
j’avais besoin qu’il m’ouvre les yeux
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
j’avais besoin qu’il tire
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
j’avais besoin qu’il m’apprenne la mesure
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
l’humiliation est la plus grande blessure
[couplet 2]
l’isolement aide à connaître ses limites, la nature est belle et cruelle, regarde le vautour et la lune
plusieurs perceptions comme un tableau de dali
tout ce que dieu a créé, c’est pour le rappeler à lui
le daron frappait avec retenue, pas les voisins, pas la bac, me parle pas d’ironie
même si un jour il te renie, tu prendras une baffe que tu kiffes, que tu kiffes pas, homie
pas de “tchik tchik tchik tchik pah”
promis, pas une victime à l’école, j’avais de l’argot et de l’égo
j’avais la rancune de nas mais pas d’appui additionnel, les gros glocks et les golgoths dans la gov’
les combats physiques sont ceux qui m’ont laissé le moins de séquelles
tu mises sur ton gabarit sur paris, le contraire des qataris, des cainri, qu’allah bénisse les guns
j’ai esquivé la taule, j’avais des papiers de blédard
pas de feu pour allumer la mèche de l’agresseur en pétard
j’ai vu le danger quand j’ai bouffé
je me suis vengé comme je pouvais
les gifles d’un père sont pleines d’attente et d’amour
dehors les gens que tu froisses veulent te voir lourd
mais sans pouf, sans sous et mou
fallait se tailler des champs, trop d’ennemis sur le trottoir
fallait soudoyer des gens pour qu’ils bougent pour toi
j’ai jamais appelé la police même en chien à rager, à pleurer
j’ai relevé le challenge de me dire qu’un jour c’est sur, je l’aurais
je me suis fait des amis qui critiquaient leur ancien entourage
mais on ne change pas la nature du traitre en le flattant gr-ssement, on l’encourage
[refrain] x2
j’avais besoin qu’il m’ouvre les yeux
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
j’avais besoin qu’il tire
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
j’avais besoin qu’il m’apprenne la mesure
le grand frère de la street que j’n’ai jamais eu
l’humiliation est la plus grande blessure
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